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Revue de presse

Lutte contre le cancer : 20 000 malades privés de radiothérapie

El Watan | Algérie | 07/01/2013

Sur 28 000 malades nécessitant un traitement en radiothérapie, 8000 seulement sont prises en charge», a révélé hier le professeur Kamel Bouzid, chef du service oncologie au CHU Mustapha Pacha, au centre de presse de DK News. Ainsi, 20 000 personnes atteintes de cancer ne reçoivent pas de soins en radiothérapie, soit 60% des malades concernées. Faut-il rappeler que 44 000 nouveaux cas ont été enregistrés.

«Il y a une amélioration en termes d’oncologie médicale, mais la radiothérapie pose toujours problème», estime le professeur Mohamed Oukal, chef du service oncologie à la clinique Amine Zirout du CHU de Beni Messous. Ainsi, le plus proche rendez-vous pour un traitement de radiothérapie à l’hôpital d’Oran est en juin 2014, tandis qu’au centre Pierre et Marie Curie (CPMC), le rendez-vous peut être obtenu en avril 2014. Pour rappel, lors du conseil interministériel tenu le 30 octobre dernier, il a été question de la prise en charge par la CNAS des médicaments prescrits pour les malades cancéreux. «Il semble que le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale s’oppose à la décision du Premier ministre», a déclaré le Pr Bouzid qui souhaite que l’information qu’il a eue ne soit qu’une rumeur. Ce dernier tire à boulets rouges sur la CNAS qui, d’après ses dires, est à l’origine des difficultés que connaissent les malades atteints de cancer. «Si la CNAS rembourse l’argent des assurés sociaux, on ne serait pas arrivé à cette situation», considère-t-il.

Le professeur Bouzid a appelé la CNAS à réviser la nomenclature des médicaments remboursables. A titre d’exemple, le remboursement des radios ainsi que les analyses médicales effectuées chez le privé pourra aider dans une large mesure au dépistage précoce des maladies cancéreuses. «Le cancer dépisté précocement peut être guéri à 100%. Mais lorsqu’il atteint les stades 3 et 4, le coût de son traitement est de 5 millions de dinars/an pour chaque malade. 3/5 décèdent dans les 5 ans qui suivent», explique l’oncologue. La révision des modalités de remboursassent se pose avec acuité. Selon les données du professeur Bouzid, 60% des cas de cancer sont guéris par la chirurgie. Ainsi, 70% des actes chirurgicaux ont été effectués chez le privé. «La plupart des malades qui recourent au privé sont défavorisés. Les personnes favorisées ont la possibilité d’accéder à l’hôpital public», souligne le conférencier. Ce dernier appelle à la prise en charge de 20 000 malades à l’étranger en matière de radiothérapie.

Le chef du service oncologie à l’hôpital Mustapha suggère des conventions avec la Turquie, le Maroc et la Tunisie qui, d’après lui, sont en progrès en matière de prise en charge de cette maladie, que ce soit au niveau du secteur public que celui du privé. Pour le professeur Bouzid, le transfert de 20 000 malades est possible dans la mesure où 40 000 hadjis sont transportés chaque année. Au sujet de la campagne de dépistage du cancer lancée par le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, l’oncologue a affirmé que le ministère de la Santé n’est pas au courant de cette opération. «Mon collègue qui s’occupe du cancer du sein m’a confié qu’il n’a reçu aucune malade, dont le cancer est dépisté par la CNAS. Ils (les représentants de la CNAS) ne sont jamais venus nous présenter les résultats de ce dépistage», a souligné le professeur Bouzid. Il convient de rappeler que la CNAS a lancé une opération de dépistage du cancer du sein qui a ciblé toutes les femmes assurées ayant 40 ans et plus.

Le Pr Bouzid : «Il faut décontaminer les zones atteintes de radioactivité au Sud»

L’opération-pilote de dépistage du cancer du sein sera lancée au courant de cette année. La région ciblée est la wilaya de Biskra. 48 000 femmes de cette région ayant plus de 40 ans sont concernées. Cette initiative sera étendue à d’autres régions. Les prochaines seront les wilayas d’Adrar et Tamanrasset, deux régions touchées par les essais nucléaires. A ce propos, le professeur Bouzid appelle à l’évaluation des résidus de la radioactivité, comme il suggère aussi aux autorités concernées de «demander à celui qui est à l’origine des essais nucléaires dans ces régions de les décontaminer à ses frais».

Djedjiga Rahmani

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