Elles se font au compte-gouttes, témoignent des proches de patients. Les malades en souffrent beaucoup et risquent, dans certains cas, des complications irréversibles qui leur coûteraient la vie. Leurs familles, inquiètes, sont totalement déroutées et ne savent plus à quel saint se vouer. Le personnel médical, quant à lui, est confronté à une situation qui lui échappe totalement et ses efforts pour atténuer les maux de ces malades et de leurs proches s’avèrent vains.

Les réactifs, comme d’autres produits pharmaceutiques, sont fournis par la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) qui se trouve, selon toute vraisemblance, dans l’incapacité matérielle de subvenir aux besoins grandissants des structures médicales. Aussi bien à Alger qu’ailleurs, le constat reste le même et la récurrente pénurie de médicaments se pose avec acuité. Le ministère de la Santé est vivement interpellé pour trouver une solution définitive à ce problème. La situation urge. Des vies humaines sont en danger.

Mokrane Ait Ouarabi