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Revue de presse

Cancer de la vessie : le tabagisme, premier facteur de risque

El Watan | Algérie | 09/12/2012

Le cancer de la vessie prend de plus en plus d’ampleur en Algérie. Contrairement à l’Europe, les tumeurs de la vessie constituent au Maghreb le premier cancer urologique après celui de la prostate. Touchant principalement les hommes après 60 ans, cette maladie est d’autant mieux traitée qu’elle est détectée tôt. L’Association algérienne des urologues privés (AAUP) appelle à une meilleure coordination dans la prise en charge de cette maladie lors de son 8e congrès tenu les 7 et 8 décembre derniers à Alger.

Les tumeurs de la vessie touchent donc, selon le Dr Karim Hachi, président de l’AAUP, 9 personnes pour 100 habitants, en se référant au registre des cancers le plus performant de la wilaya de Sétif. Il s’agit d’un cancer majoritairement masculin (9 hommes pour une femme).

La cause principale de cette maladie, a expliqué le Dr Hachi, est l’effet nocif du tabagisme. Comme il y a d’autres facteurs de risque clairement identifiés, tels que certains produits chimiques, la peinture, la colle et certains agents cancérigènes. La prévention de cette maladie passe par l’arrêt de la consommation du tabac. Ces tumeurs se distinguent par différentes formes. Il s’agit de cancers superficiels et infiltrants. Les premiers sont parfois difficiles à distinguer des polypes qui peuvent devenir dangereux. Les seconds sont plus dangereux. C’est pourquoi la détection précoce des premiers symptômes augmente considérablement les chances de guérison.

Les tumeurs superficielles sont aisément traitées, contrairement aux tumeurs détectées à des stades avancés. Selon le Dr Hachi, la chirurgie, qui consiste à procéder dans une première étape à une résection de la tumeur par voie endoscopique, est le premier traitement adapté. «D’autres traitements chimiques sont introduits, tels que la BCG thérapie ou autres en fonction du degré d’infiltration touchant le muscle de la vessie et le grade», a-t-il ajouté avant de souligner que le problème des pénuries de ces produits constitue un véritable handicap dans la prise en charge de ces malades.

«Les services d’oncologie sont saturés, il est très difficile pour certains malades d’avoir leur traitement qui, généralement, dépasse les six semaines», a-t-il encore souligné. Il relève également le manque de suivi de ces malades. «Des contrôles après la chirurgie et le traitement médicamenteux sont pourtant obligatoires, mais malheureusement il n’ y a pas de suivi. L’idéal serait d’avoir des centres d’urologie avec des médecins spécialisés dans les différentes régions du pays pour permettre aux malades d’être proches de leur médecin. Comme il est aussi important que les praticiens se familiarisent avec les recommandations internationales connues de tous et les sensibilisent sur le diagnostic précoce, d’où l’intérêt de ce congrès», a-t-il encore souligné. Il déplore que certains cas arrivent à des stades très avancés et compliquent davantage la situation des malades.

Dans le cas de tumeurs infiltrantes et de haut grade, on procède automatiquement à l’ablation de la vessie et on met en place une nouvelle vessie de remplacement. «L’ablation de la vessie est suivie de l’ablation de la prostate, et dans certains cas on place des appareillages et on procède au drainage. Ce qui affecte sérieusement la qualité de vie d’un malade et de surcroît lorsqu’il n’a que 20 à 35 ans. Des cas qui arrivent malheureusement en consultation. Des malades qui sont généralement victimes du tabagisme, de certaines drogues et matières chimiques telles que la colle», note le Dr Bellili Mohamed, membre de l’association, avant de revenir sur le premier symptôme du cancer de la vessie, à savoir la présence de sang ou hématurie dans les urines.

Les antibiotiques, une arme à double tranchant

Les infections urinaires constituent le second thème développé lors de ces deux journées du 8e congrès de l’Association algérienne des urologues privés. Elles constituent, selon les spécialistes, un sérieux problème de santé publique, surtout face aux résistances aux antibiotiques. Il y a une prescription excessive d’antibiotiques, notamment chez les enfants. Ce qui entraîne une forte résistance des germes à ces produits.

La prescription d’antibiotiques doit, selon le Dr Hachi, être bien codifiée, car de nombreuses résistances aux antibiotiques sont développées. Il arrive qu’on ne puisse plus traiter face à certaines données de l’antibiogramme. Ce qui complique sérieusement la prise en charge des malades. Le Dr Hachi déplore, par ailleurs, l’automédication qui est devenue aujourd’hui un geste banal. Il impute la responsabilité au pharmacien qui ne doit pas, selon lui, vendre un antibiotique sans ordonnance. Pour le Dr Hachi, il faut une sensibilisation des pharmaciens et des omnipraticiens à ce fléau.

Djamila Kourta

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