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Revue de presse

Il n’est pas prescrit systématiquement et n’est pas disponible sur tout le territoire : le vaccin reste le monopole de l’Institut Pasteur

La Tribune | Algérie | 24/11/2012

La Société algérienne de pneumo-phtisiologie a organisé, récemment, une rencontre pour célébrer la Journée mondiale de la pneumonie. Plusieurs communications ont marqué cette réunion. Les intervenants ont fait un état des lieux quant à cette maladie et à la nécessité de privilégier la prévention. Dans son allocution d’ouverture, le professeur Nafti a pointé du doigt l’usage abusif des antibiotiques en Algérie, en disant que la situation est dramatique par rapport à la résistance des germes, notamment le pneumocoque, aux antibiotiques.

De son côté, le professeur Soukehal a déploré le manque d’intérêt accordé à la prévention, avant d’ajouter que la pneumonie est la première cause d’hospitalisation et que c’est la pathologie du moment qu’il faut éradiquer. Il a affirmé que la prévention est le parent pauvre de la médecine. Le docteur Ali Pacha a, lui aussi, mis l’accent sur la résistance aux antibiotiques en disant que la situation est préoccupante en pédiatrie.

Lors de sa communication, le professeur Gharnaout a évoqué les infections respiratoires aigües comme étant la 3e cause de consultation en médecine générale en Algérie. Depuis 1990, la pneumonie est responsable d’environ 60% de mortalité tous âges confondus. Chez l’enfant de 1 à 14 ans, les IRA (infections respiratoires aigues) représentent 43% de morbidité en extra-hospitalier et 19% en hospitalier. Chez l’adulte, les IRA représentent entre 20 et 36% des motifs de consultation, dont 5 à 10% nécessitant des hospitalisations. L’intervenant a indiqué que le pneumocoque est responsable de l’exacerbation de la broncho-pneumopathie chronique obstructive et que celui-ci occupe la 1re place des germes en cause des pneumonies communautaires (19,3%). Le professeur Bekkhoucha a, pour sa part, rappelé que «le pneumocoque est le leader de la pneumonie». Il a également indiqué que le pneumocoque est, actuellement, considéré comme une bactérie communautaire multirésistante aux antibiotiques qu’il convient de surveiller. L’existence de souches (à SDP ou R) à la pénicilline G pouvant héberger d’autres marqueurs de résistance, rend problématique la prise en charge des infections invasives.

Dans les pays qui l’ont adoptée, la vaccination antipneumococcique a contribué clairement à une baisse significative des infections à pneumocoque. Compte tenu de la dangerosité du pneumocoque, la place de la prévention par la vaccination en Algérie est importante. Le professeur Makhloufi a, quant à lui, abordé le volet traitement et prévention des IRA, en particulier de la pneumonie, en disant que le traitement doit être précoce. Sur le volet prévention, le professeur Makhloufi a mis en avant l’intérêt d’un vaccin antipneumococcique efficace, soulignant qu’il existe actuellement 2 types de vaccins, à savoir les polysaccharidiques et les conjugués. Actuellement, la vaccination est indiquée chez les sujets de plus de 65 ans avec des comorbidités. «Je déplore que les confrères ne prescrivent pas le vaccin, alors que celui-ci est disponible», s’est plaint le professeur Soukehal, en réponse à une question sur la disponibilité du vaccin qui est toutefois cher, au prix de 1 200 DA. Il a précisé qu’il faut associer la vaccination antipneumococcique à la vaccination antigrippale.

Le professeur Nafti est intervenu dans le même ordre d’idées en déplorant le fait que l’Institut Pasteur ait le monopole des vaccins et a souligné que le vaccin antipneumococcique doit être disponible en officine. Il a également regretté le fait que le vaccin antipneumococcique actuel, le pneumo 23, ne soit pas disponible au niveau du territoire national. A la question sur l’âge de la vaccination anti-pneumococcique chez l’adulte et la durée de protection, le professeur Soukehal a répondu en disant que «le vaccin s’adresse aux sujets de plus de 50 ans avec des comorbidités. L’immunité conférée est de 5ans, la vaccination est renouvelée tous les 5 ans, mais dans certaines situations nous revaccinons tous les 3 ans».

R. S

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