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La Tribune | Algérie | 24/11/2012
On estime que 1,2 million d’enfants de moins de 5 ans meurent chaque année de pneumonie, soit plus que du sida, du paludisme et de la rougeole réunis. Dans notre pays, 19 % des décès chez les enfants de moins de 5 ans sont dus à la pneumonie. On continue toutefois à traiter celle-ci à la légère en prescrivant des antibiotiques, ce qui est insuffisant vu l’usage abusif qu’en font les citoyens (même en automédication) et le recours des médecins à ce type de thérapie avec la prescription d’antibiotiques à tout va. Ce qui, en réalité, favorise la résistance de cette maladie. Un aspect dénoncé par des spécialistes algériens, qui ont relevé, lors d’une rencontre récente, la propension des médecins à recommander des antibiotiques et à passer outre la nécessité de vacciner les sujets à risque, comme ceux souffrant d’insuffisance respiratoire aigüe. Ils ont fait ressortir que l’expérience des pays ayant adopté la vaccination
anti pneumococcique a démontré l’efficacité du vaccin et le recul de la pneumonie.
La disponibilité de ce vaccin semble discutable. Non vendu dans les officines et manquant dans certaines régions du pays, ce sérum s’avère être le seul en mesure de combattre la pneumonie, alors que son introduction dans le traitement de cette maladie n’est pas encore à l’ordre du jour, d’autant plus que les vaccins demeurent le monopole de l’Institut Pasteur, ce qu’ils ont déploré. Sa prévalence est assez importante dans les milieux défavorisés et sa transmission est facilitée en milieu exigüe en l’absence de gestes nécessaires pour la confiner, de nombreuses familles étant dans l’ignorance totale de la manière dont il faut la prévenir. «Il faudra faire davantage de travaux de recherche sur les différents agents pathogènes et leur mode de transmission, car cela a une importance primordiale pour le traitement et la prévention», lit-on dans un document de l’OMS daté du mois en cours.
Par Rachida Merkouche
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