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El Moudjahid | Algérie | 25/11/2012
La Fédération algérienne des associations des hypertendus a organisé, hier, à l’hôtel Sofitel, un espace dédié à la sensibilisation des personnes touchées par cette pathologie qui prend de l’ampleur en Algérie. Cette rencontre, s’inscrivant dans le cadre de la 16e Journée nationale de lutte contre l’hypertension, s’est voulue être, précise M. Kheir Eddine Mokhbi, président de la fédération, un moyen pour vulgariser davantage cette pathologie qui touche aujourd’hui près de 35% des Algériens, tout âge confondu, avant de poursuivre que les lycéens et les étudiants du supérieur sont, faute d’hygiène de vie, de plus en plus menacés par cette maladie.
Il affirme en outre que la wilaya d’Alger, compte, selon les statistiques de la fédération, près de 6000 hypertendus, rappelant que les hypertendus se heurtent à de nombreux problèmes qui resurgissent quotidiennement allant du remboursement des médicaments qui ne dépassent pas les 80%, la lenteur du remboursement pour les assurés sociaux, la non-affiliation à la caisse de sécurité sociale de certains malades, ainsi que le non-remboursement du tensiomètre, indispensable pour contrôler sa tension artérielle. Il évoque par ailleurs que des tensiomètres contrefaits sont même écoulés sur le marché, constituant un danger pour les malades, en sus des régulières et fréquentes ruptures de stocks de médicaments. Intervenant dans le cadre de cette journée de sensibilisation sur l’hypertension artérielle, le Pr Zidani souligne que selon une étude effectuée par la Société savante algérienne de l’hypertension, la prévalence de cette pathologie est en croissance, atteignant les 35%. Cette même étude fait ressortir que près de 30% de ces derniers ignoraient qu’ils étaient hypertendus ou étaient carrément mal pris en charge. Revenant sur les complications de cette maladie, il dit que l’hypertension est une pathologie chronique qui nécessite un suivi et une hygiène de vie pour éviter ses complications qui peuvent toucher le cœur, le cerveau, les reins, les membres inférieurs, pour ne citer que ceux-là, sans oublier les conséquences financières sur le budget de l’État, sachant que la prise en charge d’un dialysé revient à 200 millions de centimes par an. Aussi, il estime nécessaires des visites périodiques chez le médecin traitant, tous les trois mois, en plus de bilans standards et spécialisés une fois par an pour minimiser les dégâts. De l’autre côté, il plaide en faveur de l’instauration de la confiance entre le médecin et le malade, d’autant plus que l’objectif est d’arriver à un meilleur résultat avec un minimum de dépenses. Evoquant le médicament générique, il précise que ce dernier a le même effet que le princeps qui représente, aux USA, à titre illustratif, près de 25% du marché du médicament. Le Pr Zidani insiste enfin sur l’importance d’avoir une bonne hygiène de vie et de jouer la carte de la prévention, rappelant qu’en Algérie, on utilise 12 grammes de sel par habitant alors que notre corps n’a pas besoin de plus de 2 grammes, ce qui représente un danger sur notre santé. D’autres communications ont été au programme de cette journée de sensibilisation, revenant longuement sur cette pathologie et le rôle de la prévention pour éviter d’éventuelles complications.
Samia D.
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