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Revue de presse

Une maladie méconnue, sous-diagnostiquée et sous-traitée : 1.300.000 patients souffrent de la BPCO en Algérie

El Moudjahid | Algérie | 25/11/2012

L’étude «Breathe» démontre le véritable impact de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), dans les régions du Moyen-Orient et de l’Afrique, dans lesquelles plus de 13 millions de personnes sont atteintes de cette maladie. L’étude «Breathe» démontre le véritable impact de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), dans les régions du Moyen-Orient et de l’Afrique, dans lesquelles plus de 13 millions de personnes sont atteintes de cette maladie. Une pathologie dont moins du tiers des personnes concernées sont diagnostiquées ou reçoivent un traitement adéquat, ont indiqué hier des médecins spécialistes.

«En Algérie, le taux de prévalence de la BPCO s’élève à 3,7% dans la population âgée de 40 ans et plus, dont 30% sont des fumeurs», a indiqué le professeur Salim Nafti, chef de service au CHU Mustapha, au cours d’une conférence de presse consacrée à la présentation des résultats complets de l’étude. Selon ce professeur, ce taux est identique à la proportion de la population atteinte d’asthme ou d’insuffisance cardiaque chronique, et dix fois plus important que le taux de la population souffrant de d’épilepsie dans la même catégorie d’âge. «Jusqu'à présent, nous disposons de peu d’informations concernant la prévalence de la BPCO, et la mesure du fardeau de la maladie est largement méconnue», a-t-il estimé. Selon lui, l’étude «Breathe» a, pour la première fois, quantifié le véritable fardeau que représente la BPCO, tant en ce qui concerne son coût que les effets de la maladie sur les patients et leur famille.

«Cette étude constitue un appel à l’action pour améliorer la prévention, le diagnostic, la prise en charge et la qualité de vie d’environ 1.300.000 patients qui vivent avec cette affection en Algérie», a souligné le Pr Nafti. Selon le conférencier, la mortalité et l’invalidité dues à la BPCO devraient augmenter dans les pays en voie de développement au cours des prochaines décennies, en raison de l’accroissement du taux de tabagisme, le premier facteur de risque de la maladie. «Le tabagisme reste un problème de santé publique majeur de plus en plus inquiétant où les taux peuvent atteindre 30% », a-t-il encore souligné. En fait, le professeur Nafti estime que les conclusions qui ressortent de l’étude auront des retombées importantes sur la prise en charge et le traitement de la BPCO dans les régions du Moyen- Orient et de l’Afrique, et notamment en Algérie, dans les années à venir. Intervenant pour sa part, le professeur Taghirt Samia a estimé que de nombreux patients sont mal informés sur la BPCO et son traitement. «Il reste beaucoup à faire pour améliorer la sensibilisation sur cette maladie», a-t-elle indiqué.

S’appuyant sur des chiffres, le professeur a fait savoir que 30% des patients ne connaissent pas avec certitude la cause de leur maladie, tandis que 50% d’entre eux ne connaissent pas le tabagisme comme une cause possible. Plus préoccupant encore, selon le Pr Taghirt, 65% des patients auxquels une BPCO a été diagnostiquée continuent de fumer régulièrement. De son côté, le Dr Abderrahmane Ziani, directeur médical chez GSK, laboratoire initiateur de l’étude, estime que ce travail représente un pilier majeur pour la réalisation d’un engagement à long terme en matière d’amélioration des soins en pathologie respiratoire en Algérie et dans toute la région MOA. Les participants à cette rencontre ont préconisé l’élaboration d’un programme national sous l’égide du ministère de la Santé et la sensibilisation de la Caisse de sécurité sociale pour la prise en charge de la BPCO, dont le coût de traitement peut atteindre, dans certains cas, plus de 100.000 dinars par an. Il convient de préciser que l’étude «Breathe» a été menée dans les régions du Moyen-Orient et de l’Afrique auprès de plus de 60.000 sujets, afin d’estimer la prévalence des symptômes de la BPCO au sein de la population générale.

Salima Ettouahria

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