Toute une ligne de soins a été mise au point, dont l’eau thermale d’Avène, reconnue depuis plus de deux siècles pour ses bienfaits et ses propriétés apaisantes et anti-irritantes, est le principe actif, essentiel. Une large palette de soins dermo-cosmétiques assurant efficacité, tolérance et confort aux peaux sensibles, intolérantes et allergiques, dont le dernier-né d’Avène, «TriAcnéal», a été présenté par Martine Butault, directrice des relations presse des laboratoires Pierre Fabre. Avec un effet peeling superficiel, «TriAnéal» limite l’afflux des médiateurs responsables de l’hyper-activité cutanée, favorise l’élimination des imperfections sévères et atténue les marques résiduelles.

Le docteur Nawel Baba Hamed, directrice générale de Pierre Fabre-Algérie, a assuré, lors de cette rencontre, que le produit «TriAcnéal», dont le prix avoisine les 2 000 dinars, devrait être disponible sur le marché local à la fin de l’année en cours. Généralement considérée comme bénigne, l’acné est une dermatose (maladie de la peau) inflammatoire des follicules pilosébacés. Hautement inesthétique, cette affection dermatologique qui se manifeste généralement à la puberté, peut provoquer des troubles psychiques importants. Elle représente, de nos jours, un motif de consultation fréquente en dermatologie. De plus, si elle n’a pas été traitée, l’acné laisse des cicatrices disgracieuses et indélébiles, parfois très importantes, dites alors «vermoulantes». D’où l’importance de prendre au sérieux cette affection cutanée tant redoutée. D’autant plus que l’acné persistante à l’âge adulte n’est pas rare. Selon le professeur Farid Aït Belkacem, dermatologue au CHU Mustapha Bacha, «la prévalence de l’acné est de l’ordre de 90 % parmi une population de 12 à 20 ans». «Dans 90% des cas, l’acné guérit spontanément mais pour le reste, cette affection se prolonge au-delà de l’adolescence, entraînant des lésions et des cicatrices définitives avec des conséquences non négligeables sur la qualité de vie et le bien-être psychologique des individus atteints», a ajouté le spécialiste. Le professeur Aït Belkacem a, d’autre part, expliqué que le traitement de l’acné varie selon sa sévérité. Il existe, a-t-il précisé, «deux formes de traitement pour venir à bout de l’acné qui sont le traitement médicamenteux, notamment des antibiotiques et des traitements dermatologique (pommades, gels et crèmes». Pour ce qui est de l’acné légère et modérée, la personne atteinte est appelée à utiliser uniquement le traitement dermatologique sans recourir au traitement médicamenteux. Mais en cas d’acné modérément sévère et sévère, il est préconisé de suivre un traitement médicamenteux», a-t-il précisé. Il a indiqué que l’acné est une véritable maladie chronique qui demande des traitements prolongés et une démarche volontaire du patient. L’acné est une maladie complexe, dite «multifactorielle» car plusieurs facteurs déterminent l’apparition, l’évolution et la gravité de ce trouble cutané. D’après les spécialistes, cette affection est causée, entre autres, par des facteurs héréditaires, le stress et une mauvaise hygiène de vie. Il faut dire aussi que l’acné donne souvent lieu à des idées reçues. On évoque, ainsi, l’excès d’absorption de sucreries (chocolat) ou de matières grasses comme facteur déclenchant mais, selon le professeur Aït Belkacem, «il n y a pas d’études scientifiques pouvant étayer ces affirmations».

Par Amel Bouakba