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La Tribune | Algérie | 17/11/2012
C’est cette crainte qui se manifeste le plus souvent chez les spécialistes. Pour une frange de malades la variation, voire l’augmentation des doses d’insuline à injecter est synonyme de complication de la pathologie. «Un diabète équilibré avec une hygiène de vie robuste permet au sujet de côtoyer le quotidien sans risques, en étant prudent», déclare un médecin au CHU. «Qu’il soit dépendant ou non à l’insuline le malade, en suivant strictement les consignes de son praticien mènera une vie plus ou moins normale», a-t-il ajouté. C’est le rêve des milliers de sujets diabétiques et aussi de leur entourage immédiat (famille et corporation médicale) de se plier aux recommandations préconisées. «Malheureusement ce ne sont pas toutes les personnes qui appliquent à la lettre «le carnet de bord sanitaire» spécifique à cette affection», déplorent la plupart des médecins généralistes ou spécialistes que l’on a interrogés sur le sujet. «La hantise du pied diabétique», ce fardeau de santé publique, demeure parmi les complications les plus fréquentes chez ces sujets.
Une pathologie due aux troubles vasculaires. Elle plane toujours dans les services des hôpitaux. Dans les cas légers ou superficiels, «il est nécessaire de supprimer le point d’appui, et de pratiquer une désinfection locale avec, si besoin, l’utilisation d’antibiotiques par voie», expliquent les infirmiers et paramédicaux. Mais avec une atteinte profonde «mal perforant plantaire, la plaie pourra s’étendre jusqu’à l’os. L’amputation s’impose». C’est pourquoi l’hygiène des pieds prend une importance majeure chez les patients pour éviter la gangrène. Le recours extrême à l’acte chirurgical (amputation) n’en finit pas de toucher une forte proportion de diabétiques, avec les handicaps que cela entraine, même si certaines sources extramédicales jugent cet acte par moment abusif, étant donné la qualité de la prise en charge du patient en milieu sanitaire faute d’équipe pluridisciplinaire qui se tient au chevet du patient dès les premières heures de son admission. Alors que les congrès et séminaires se tenant à longueurs d’années, animés par d’éminents professeurs, alertent sur la prise en charge anticipée des malades pour éviter le pire : «Les complications liées au diabète peuvent être évitées et même diminuées si la maladie est dépistée et traitée précocement et surtout correctement.» L’espoir est désormais placé au cœur du nouveau traitement «Heberprot-P», qui permet de traiter des ulcères du pied diabétiques à des stades avancés. Il a donné des résultats probants de par le monde et, en Algérie, il a été testé positivement sur quelques patients, selon des sources médicales. Loin d’un coup de «pub laborantin», certifient quelques spécialistes, cette révolution dans le traitement du pied diabétique est avérée. Reste à généraliser cette formule et permettre à chaque diabétique d’en bénéficier. Les diabétologues insistent beaucoup sur la prévention pour minimiser ce fardeau occasionnant des amputations et un surcoût au Trésor.
Par Nasser Hannachi
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