Il contribue également à aider cette structure à faire face à l’importante demande de prises en charge d’enfants atteints de malformations cardiaques, dont leur nombre ne cesse d’augmenter, selon les spécialistes.
La convention signée par le directeur général de la CNAS, M. Ahmed Khanchoul, et la représentante du directeur général des HUG, Mme Nicole Rochas, en présence du ministre du Travail et de la Sécurité sociale, M. Tayeb Louh, et de l’ambassadeur de Suisse en Algérie, M. Michel Gauttret, vise la "diversification" des sites d’accueil des enfants atteints de cardiopathies congénitales et la "réduction" de la liste d’attente qui a atteint des proportions "alarmantes".

Dans ce contexte, le directeur général de la CNAS a précisé que cette liste avoisine les 3500 enfants malades sans compter, a-t-il ajouté, "les 1000 qui viennent s’ajouter chaque année". "Ces deux préoccupations, a-t-il dit, ont déjà été analysées et prises en charge par le ministère du Travail et de la Sécurité sociale dans un programme d’urgence 2005-2008".

Le responsable de la CNAS a ajouté, lors de la signature de la convention, que des accords-cadres et des conventions ont été déjà conclus avec l’hôpital Reine-Fabiola de Belgique et des hôpitaux jordaniens. Il est à signaler que la convention signée ne se limite pas exclusivement aux transferts d’enfants malades, mais elle s’étend au transfert de technologie, de technicité et de savoir-faire, et ce par la venue en Algérie d’équipes médico-chirurgicales à la clinique médico-chirurgicale de Bou-Ismaïl pour accompagner les équipes algériennes dans des interventions pointues et lourdes.

Par ailleurs, il a été décidé d’un "programme de substitution" par la prise en charge de ces enfants au niveau des structures nationales. Ainsi, des conventions ont été conclues avec les cliniques privées Abou Marwane d’Annaba, El-Azhar d’Alger, Mostefa-Kara d’Oran et la clinique Ibnou Sina de Tamenfoust (Alger). A l’étranger, des conventions ont été signées avec des établissements de soins étrangers en matière de chirurgie cardiaque infantile qui ont permis de faire bénéficier un grand nombre d’enfants d’un traitement chirurgical en Belgique et en Jordanie, a encore indiqué le responsable de la CNAS.