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El Moudjahid | Algérie | 17/11/2006
Des études internationales ont montré que dans 30 à 60%
des cas, les personnes au crépuscule de leur vie, finissent par consulter
un psychiatre, a confié le Professeur Kacha, président de la Société
algérienne de psychiatrie.
Il a dans ce contexte, plaidé pour une meilleure "communication"
et un travail multidisciplinaire (psychiatrie de liaison) pour donner un diagnostic
juste et un traitement adéquat au malade.
Il a cependant regretté le manque de coopération des autres
spécialistes qui a-t-il dit, "utilisent un jargon trop technique,
incompréhensible par les psychiatres".
"Ces derniers se plaignent du mauvais accueil de leurs confrères
qui ne facilitent pas leur tâche", a-t-il déclaré en
affirmant implicitement que leurs confrères "cherchent subtilement
à se débarrasser du psychiatre". Abondant dans ce sens, le
Professeur Belaid, de l’EHS de Chéraga, a plaidé pour un
travail multidisciplinaire car, a-t-il fait remarquer, »beaucoup de malades
consultent pour une pathologie organique ou passent des examens paracliniques
alors qu’en vérité ils devraient se diriger vers un psychiatre".
La maladie organique a souvent pour origine des troubles psychiatriques, et il est connu dans la profession que le "psychisme masque le somatique", a t-il ajouté.
Il a également plaidé pour la création de ponts de coopération entre les différentes spécialités et martelé qu’il "faut arrêter de considérer la psychiatrie comme l’affaire des fous". Les spécialistes ont par ailleurs relevé la prévalence importante de la dépression dans le monde et en Algérie.
"Dans le monde, chaque seconde, une personne dépressive se suicide" ont-ils affirmé, en relevant "la mauvaise prise en charge en Algérie" de la dépression. "La dépression est souvent dénigrée par ignorance, ou cachée en raison des tabous par les familles", ont-ils encore indiqué.
Ils ont appelé dans ce cadre à la "conjugaison" des efforts pour une bonne prise en charge de la dépression qui "passe souvent inaperçue".
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