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Revue de presse

Le CAC de Constantine toujours dépassé par la fréquence alarmante des cancéreux : le montage des nouvelles machines devra s’étaler sur quelques mois

La Tribune | Algérie | 03/11/2012

Un nouvel accélérateur (parmi les trois dont a bénéficié le CHU) est en phase de montage au niveau du centre anticancer de Constantine. Son installation prendra du temps. En parallèle, les rendez-vous de la radiothérapie s’entassent. Les espérances sont désormais placées dans les dernières entrevues sanctionnées par des directives entre les acteurs de la santé et la tutelle qui promet une mise à niveau, voire un rattrapage afin de permettre aux malades d’être pris en charge dans de meilleures conditions. Le tour n’est pas encore joué, du moins à Constantine au niveau du CHU. La tension persiste sur les rendez-vous de radiothérapie, nœud gordien de la prise en charge.

En plus les CAC en chantier à travers les wilayas de l’Est, notamment à Batna et à Annaba, n’ont pas été achevés non plus, d’où résulte un fardeau supplémentaire en rendez-vous à faire endosser au centre anticancer de Cirta dont le cac peine à répartir son calendrier. Aux dernières nouvelles, le montage des accélérateurs est en cours mais cela prendra le temps qu’il faut car c’est une opération délicate à mener avec attention souligne t-on du côté de la DSP. La wilaya qui a bénéficié de trois accélérateurs en compte dissiper un tant soit peu les files d’attentes accumulées des années durant. Aussi, on apprend par le biais du DSP qu’un CAC privé sera bientôt mis en service. Il devra concourir à la prise en charge des cancéreux mais avec une facture en sus qui sera allégée par une convention classique avec la Cnas a-t-on appris.

La structure en question attend de réceptionner les équipements commandés aux USA, souligne la même source. Impuissants, les épidémiologistes élaborent des statistiques et les rangent, malgré eux, dans les placards, en l’absence d’un cran permettant d’amorcer la radiothérapie aux patients dans les délais requis par les spécialistes. La problématique de dépistage de masse revient à chaque fois occuper le devant des débats. D’une part, certes, la découverte prématurée des symptômes, notamment du cancer du sein, permettra une thérapie prometteuse insistent les cancérologues mais, de l’autre, certains responsables de la santé demeurent sceptiques : «Il est clair que le dépistage minimise en temps opportun la lourdeur de la prise en charge. Néanmoins, les CAC et les dépistages devront être en service simultané. Dans le cas contraire, on enclencherait l’alarme, en vain…Une lecture quelque peu «dure» mais logique. A Constantine, le geste de se faire dépister n’est pas adopté par la plupart des femmes. L’opération lancée par le ministère du travail au niveau des réseaux sanitaires, sécurisés enregistrait une affluence mitigée et les points de consultations ne sont fréquentés qu’en cas de «poussée» dramatique de la maladie. Ce qui entrave et complique la thérapie, déjà fragilisée par le manque de moyens. Les cancéreux n’en finissent pas de payer la lourde bourde émanant de la défaillance du système sanitaire avec sa réforme, frêle. Les séances de la radiothérapie demeurent toujours espacées, faute de relais dans le fonctionnement des machines.

Les malades moins téméraires se livrent à la nature… et disparaissent ainsi dans le silence le plus absolu. «Au bout de la deuxième séance, on n’entend plus parler d’eux…» témoigne un oncologiste au centre anti cancer de Constantine. Les dernières journées d’oncologie organisées à Constantine sont venues encore lever le voile sur les incidences de tous les types de cancers prévalant en Algérie. Les chiffres parlent et interpellent les machines de radiothérapie. Un SOS coincé dans la procédure des marchés. Quoique les pouvoirs publics sous tutelle de Ziari entendent enfreindre ce bouclier en élaborant la formule de gré à gré pour le bien de la santé des malades. Un coup salutaire. Mais il intervient après plusieurs dégâts : «on ne connait pas exactement le nombre précis des cancéreux qui ont perdu la vie faute d’être pris en charge à temps, en raison des lourdeurs de procédures administratives, relatives à l’approvisionnement en médicament comme c’est le cas pour l’acquisition des machines de traitement lâchent des médecins spécialistes».

Nasser Hannachi

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