Ces récentes découvertes permettant "non seulement un meilleur diagnostic mais offrent aussi de nouveaux espoirs de traitement pour de nombreuses maladies, comme le cancer, l’épilepsie, Alzheimer (etc.), ont-ils affirmé.
Pour ces spécialistes, l’apport de l’imagerie médicale est "indéniable", en permettant "l’identification précise de la lésion sur une image médicale, quelque soit sa nature : échographie, radiographie, imagerie par résonance magnétique (IRM), endoscopie, mammographie, scintigraphie ou scanner.

De fait, "elle facilite le recours à la chirurgie, seule solution thérapeutique pour certaines maladies", ont-ils encore estimé.
De telles techniques permettent également de mieux comprendre le fonctionnement de certains organes, encore mystérieux, comme le cerveau, a affirmé le docteur Habib Benali, du CHU de Pitié-Salpêtrière (Paris).

Selon Habib Benali, le rôle de l’IRM est "incontestable" dans le diagnostic précoce de la maladie d’Alzheimer, qui permet de mesurer "très précisément" les métabolites du cerveau (composantes chimiques des cellules).
Autre exemple, la mammographie est la technique d’imagerie la plus sensible pour détecter des tumeurs à un stade précoce. Elle est actuellement la principale investigation dans le dépistage du cancer du sein, considéré comme la première cause de mortalité chez la femme, en Algérie et dans le monde, ont fait remarquer les conférenciers.

Le scanner, par exemple, a permis de réduire le temps d’acquisition et de reconstruction des images, de diminuer le temps séparant l’acquisition de deux coupes et de parfaire la qualité des images, selon les orateurs.

En deux décennies, ont-ils avancé, le temps d’acquisition des coupes a chuté de une à 2 secondes et le temps de reconstruction des images est passé à moins de 10 secondes. Autre avantage, l’imagerie médicale permet particulièrement de réduire le nombre et le temps des examens médicaux et par la même les coûts des soins, surtout quand ils concernent des pathologies lourdes. Organisées par l’USTHB, en collaboration avec l’université de Lyon 2 (France), ces journées de deux jours ont pour but de favoriser les échanges scientifiques et de montrer le rôle des mathématiques et de la physique dans le développement et l’interprétation de l’imagerie médicale.

Elles visent aussi l’émergence d’un réseau de compétences scientifiques dans le domaine de l’imagerie médicale et du calcul intensif. La première édition de ces journées a été organisée à l’université de Blida en 2004, rappelle-t-on.