Et de poursuivre : «Le dépistage de cette maladie concernera plus particulièrement les diabétiques de type 2 ainsi que les insuffisants rénaux.» «C’est la première fois qu’une telle initiative est prise en Algérie, elle sera étendue à tout le territoire national», nous dit-on. Maladie récemment découverte et pour laquelle il n’existe pas encore de vaccin préventif, elle touche notamment les personnes qui ont subi, par exemple, des soins dentaires, des donneurs de sang ou encore des femmes lors d’un accouchement.

Le traitement de l’hépatite virale C coûte en moyenne entre 150 et 200 millions de centimes. «La prise en charge des personnes diagnostiquées positives est totalement assurée financièrement par notre partenaire», souligne notre interlocutrice. Lors des deux précédentes journées, organisées au mois d’octobre à Mouzaïa et La Chiffa, plus de 600 prélèvements ont été recensés. Dans les deux communes, l’engouement a été évident et les citoyens, qui ont salué la démarche, ont souhaité que de telles manifestations touchant la santé du citoyen se répètent périodiquement.

«La population de Mouzaïa remercie l’association pour son geste, que même les responsables du secteur de la santé publique n’ont pas osé réaliser», déclare un citoyen de la ville de Mouzaïa. La prochaine journée sur le dépistage de l’hépatite virale C aura lieu dans le courant de ce mois de novembre à El Affroun.

Abdelkader L.