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La Tribune | Algérie | 13/10/2012
Plusieurs facteurs seraient impliqués dans l’apparition de la pathologie, dont principalement les facteurs «génétiques et environnementaux avec des antécédents familiaux de psoriasis», précisent les spécialistes. L’état de stress physique et psychique est également en bonne place dans la liste des facteurs déclenchant. En l’absence d’un traitement curatif - les recherches pharmaceutiques ne sont pas encore arrivées à élaborer la molécule miraculeuse -, les patients s’astreignent à des cures allant de trois à neuf mois, selon un spécialiste local. «Il faut surtout s’armer de patience et éviter de s’irriter car le stress agresse davantage la maladie.» Mais il n’est pas facile de résister : le coût des médicaments, qui doivent être prescrits pour une longue durée, et leur absence récurrente des officines pèsent lourdement sur le sujet psoriasique. «Il y a des traitements que l’on n’a pas vu depuis des années dans les pharmacies», révèle un pharmacien. On peut citer à titre d’exemple «quelques pommades destinées aux affections de la peau et que les malades se procurent soit en Tunisie soit en France.»Lorsque la maladie surgit en raison de l’un de ses facteurs déclenchant, le patient adopte tout remède pouvant l’apaiser. «Le psoriasis engendre une situation psychologique alarmante. Elle s’accentue avec l’état de stress qui l’aggrave.» Pour une médication efficace des séances de psychothérapies sont plus que requises, insistent les spécialistes. Certes, il n’existe pas, pour l’heure, une thérapie venant à bout de l’affection. Mais il est possible de minimiser la fréquence et l’intensité de propagation de l’éruption sur toutes les parties du corps.
A chaque intervention, le corps médical remet au devant des recommandations d’éviter le stress. Preuve à l’appui, des expériences ont démontré que l’état d’anxiété observé chez des sujets atteints influe sur le psoriasis. En termes de statistiques, aucune donnée fiable n’existe sur le nombre de personnes atteintes de cette affection. Même les services épidémiologiques ignorent la fréquence de la maladie en Algérie. La majorité des personnes se soignent chez des médecins privés. Il est vrai que le service dermatologique, au niveau du CHU, accueille aussi des «psoriasiques», mais sans aucun recensement, pourtant fortement souhaité par la corporation. Afin de cerner au mieux la maladie et de mettre en œuvre tout l’arsenal de prise en charge, des médecins ne cessent de rappeler l’importance d’une banque de données relative aux patients sous traitement. Mise à part une estimation selon laquelle il y aurait 3% de la population, hommes et femmes, qui souffrent de la maladie, aucune statistique n’est en mesure de décompter les cas. Et l’absence de médicaments altère la prise en charge et ouvre la voie au stress, ce facteur aggravant du psoriasis.
Par Nasser Hannachi
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