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Revue de presse

Le professeur Morsi Arab, représentant de la Fédération internationale du diabète à Alger : le nombre de personnes atteintes de diabète dans la région Mena va doubler d’ici 2030

La Tribune | Algérie | 06/10/2012

Invité en Algérie sur initiative de l’association des diabétiques de la wilaya d’Alger présidée par Fayçal Ouhada, le professeur Morsi Arab, représentant de la Fédération internationale du diabète pour la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (Mena), a mis en garde contre la progression fulgurante du diabète, cause majeure de décès prématurés à travers le monde. Il a appelé à la nécessité de mettre en place des programmes de prévention et de sensibilisation pour lutter contre ce fléau mondial. Et les chiffres sont là pour confirmer l’ampleur de l’épidémie : toutes les 7 secondes, 1 personne meurt de diabète dans le monde, selon la Fédération internationale du diabète. «Le diabète évolue à grands pas et touche aujourd’hui 300 millions de personnes dans le monde.

Dans moins de 20 ans, ils seront quelque 450 millions à travers la planète. Dans la région Mena, ils sont plus de 26 millions de personnes à vivre avec un diabète et ce chiffre devrait quasiment doubler d’ici 2030 pour atteindre les 51 millions», a alerté l’expert. Il intervenait, lors d’une conférence de presse, organisée, dernièrement, au siège de l’association des diabétiques de la wilaya d’Alger, sise à Belouizdad. Lutter contre les facteurs de risque, tels qu’une mauvaise alimentation, la sédentarité, une augmentation de l’obésité et du tabagisme permettrait de freiner la progression effrénée du fléau. D’après la Fédération internationale des diabétiques (FID), 4 millions de personnes sont mortes des suites du diabète, en 2010, ce qui représente 6,8% de la mortalité mondiale. La tranche d’âge la plus affectée se trouve entre 40 et 59 ans. La FID s’inquiète du fait que le diabète de type 2 (ou diabète non insulinodépendant) touche de plus en plus d’enfants, depuis quelques années. Il est lié à la progression rapide de l’obésité chez les enfants. D’où le rôle de la prévention notamment au niveau des écoles. Un point sur lequel a insisté fortement Fayçal Ouhada, appelant à la nécessité de mettre en place des programmes de prévention au niveau des écoles afin d’apprendre aux enfants dès leur bas âge les règles d’un comportement alimentaire sain et équilibré et l’intérêt d’une activité physique régulière. En effet, le sport est une mesure préventive extrêmement efficace contre cette maladie. L’exercice ménage les cellules productrices d’insuline situées dans le pancréas, alors que l’inactivité physique semble les épuiser. En outre, à long terme, l’exercice améliore de façon marquée le pronostic de la maladie, car il permet de contrôler la masse de graisse, le taux de cholestérol et la tension artérielle. «En Algérie, le diabète touche près de 10% de la population, soit environ trois millions de personnes», a-t-il estimé. «75% des patients atteints de diabète de type 2 (non insulinodépendants) et 25% de type 1 (insulinodépendants)», a-t-il encore précisé. Son association compte 30 000 adhérents mais ce chiffre n’est nullement exhaustif, car, selon les statistiques de la Fédération internationale des diabétiques, plus d’un tiers des personnes atteintes ignorent leur maladie. «Silencieux, le diabète est une maladie qui peut longtemps passer inaperçue. Ainsi, cinq ou dix ans peuvent s’écouler entre son apparition et son diagnostic, qui peut être fait à l’occasion d’une complication d’où l’importance du dépistage, et d’une prise en charge précoce, structurée et pluridisciplinaire», a souligné M.Ouhada. Il a ajouté qu’actuellement, «il n’ y avait pas de pénurie de médicaments destinés aux diabétiques, vu que 80% sont fabriqués localement», a-t-il dit, mais plutôt un dysfonctionnement dans la distribution. Il a, par ailleurs, plaidé pour le remboursement des aiguilles, des lancettes et des seringues, des produits utilisés plusieurs fois par jour par les personnes diabétiques.

Lutter contre les facteurs de risque

Malbouffe, prise de poids, sédentarité...Autant de facteurs auxquels, il faut déclarer la guerre. De plus en plus fréquent, le diabète est une maladie insidieuse qui peut passer inaperçue et dont les conséquences peuvent être dramatiques. Si les traitements sont essentiels pour prévenir les complications les plus graves, une bonne hygiène de vie permet de limiter les risques. D’où la multiplication des différentes actions de sensibilisation initiées par certains laboratoires pharmaceutiques. Impliqués dans la prévention et le traitement du diabète, les laboratoires Sanofi Algérie sont particulièrement présents sur le terrain. Selon Samir Slimani, délégué médical, les laboratoires ont lancé en 2009, un programme support patient qui mise sur l’information, la sensibilisation et l’accompagnement des patients atteints de diabète. Dans ce cadre, un numéro vert, le 30-34 a été mis au service des malades et de toute personne désireuse de s’informer sur la maladie. Ce programme est mis en place en coordination avec une équipe d’éducateurs thérapeutiques Sanofi Algérie, pour permettre une meilleure prise en charge du diabète par le patient et renforcer les liens entre celui-ci et les professionnels de santé. De son côté, Roche Diabète a lancé depuis 2005, un programme d’éducation thérapeutique destiné aux malades diabétiques, indique Karim Messous, éducateur diabète. Le rôle des maisons du diabète mis en exergue La prise en charge du diabète, la prévention des éventuelles complications de la maladie et le suivi des malades, sont, entres autres les missions des maisons du diabète. Mais ces dernières sont loin de remplir convenablement leur vocation. Ne disposant pas des équipes multidisciplinaires, nécessaires dans ce genre de maladie, rares sont les maisons du diabète qui assurent réellement leurs missions. Celle de Ruisseau, semble faire l’exception. Selon, le docteur Abdelhafid Habitouche, diabétologue et coordinateur de la maison du diabétique, relevant de l’Etablissement public de santé de proximité (Epsp) de Ruisseau, «le diabète est une maladie chronique qui nécessite une prise en charge pluridisciplinaire, assurée par différentes spécialités notamment par des diabétologues, des ophtalmologues, des diététiciens, des cardiologues, des néphrologues, des neurologues, des chirurgiens-dentistes et même des psychologues…. De même, le malade devrait bénéficier d’une éducation thérapeutique, coordonnée, or la majorité de ces maisons ne sont pas dotées de ce genre de spécialités, pour prévenir les complications qui peuvent être irréversibles», regrette-il. «Mal soigné, le diabète entraîne différentes complications (cécité, insuffisance rénale, amputation…)», a averti ce médecin. Selon ce spécialiste, la sensibilisation, la prévention et le dépistage doivent être au coeur des priorités pour lutter efficacement contre le diabète. Il est bon de rappeler, par ailleurs, que la maison du diabétique enregistre une moyenne de 22 000 consultations par an.

Ce qu’il faut savoir

Si la tendance se maintient, le diabète de type 2 deviendra, à l’échelle mondiale, la maladie numéro un d’ici 2025. C’est ce que démontrent les données les plus récentes de l’Organisation mondiale de la santé. Selon l’OMS, le nombre de décès par diabète risque de doubler d’ici 2030. Il faut savoir qu’il existe deux grands types de diabète. Le Type 1 (diabète insulino dépendant) se caractérise par une carence absolue en insuline. On l’observe surtout chez les enfants et les jeunes adultes. Les personnes diabétiques de type 1 dépendent d’injections quotidiennes d’insuline pour vivre. De plus, il est présentement impossible de prévenir ce type de diabète qui représente 10% des cas de diabète. Le Type 2 se caractérise par une carence relative en insuline ou une résistance de l’organisme à l’insuline. Il se développe surtout chez les individus âgés de plus de 40 ans, mais on l’observe de plus en plus chez les moins de 20 ans. Ce type de diabète représente 90% des cas de diabète sur la planète. Il est à noter que près de 60% des diabétiques risquent de mourir d’une maladie cardiovasculaire, une proportion bien supérieure à celle de la population non diabétique. Le diabète est aussi responsable de 25% des opérations chirurgicales du cœur, de 40% des insuffisances rénales (première cause de dialyse), de 50% des amputations d’origine non traumatique, en plus d’être la première cause de la cécité chez l’adulte. Selon la FID, le diabète est l’une des maladies chroniques les plus répandues qui touche les enfants. Chaque jour, plus de 200 enfants développent un diabète sucré, les obligeant à recevoir de multiples injections quotidiennes d’insuline et à contrôler leur glycémie. Ce chiffre augmente de 3% chaque année chez les enfants et augmente encore plus rapidement chez les enfants d’âge préscolaire, à un taux de 5% par an. Actuellement, plus de 500 000 enfants de moins de 15 ans sont atteints du diabète.

Par Amel Bouakba

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