Se référant aux chiffres publiés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le spécialiste, devant quelque 500 invités à cette rencontre organisée sous le thème «La maladie coronaire dans tous ses états», a évoqué les aspects épidémiologiques comparatifs de la prise en chage de cette maladie. Il a souligné, dans ce sens, que si les pouvoirs publics chargés du secteur de la Santé publique n’ont ménagé aucun effort pour équiper et créer de nouvelles structures sanitaires durant ces dernières décennies, il n’en demeure pas moins que le volet de la formation et des ressources humaines dans le domaine médical a été négligé et reste encore le parent pauvre de ce secteur.

Il a suggéré, en lançant un appel aux décideurs, d’accorder une attention particulière à la prévention primaire en matière de spécialités cardiovasculaires en intégrant ces maladies et leur prise en charge dans un programme sanitaire national, comme ce fut le cas pour le cancer et autres maladies à forte mortalité. Pour sa part, Dr Noria Bensaraï du comité d’organisation, dans son discours inaugural de cette deuxième édition internationale, a parlé de la prise en charge, de l’évolution des nouvelles technologies dans le domaine de la santé et la recherche scientifique en rappelant que «les secteurs de la santé, étatique et privé, doivent se compléter pour progresser et améliorer les actions médicales».

Tegguer Kaddour