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Revue de presse

Dr Hadji Makhlouf, directeur du Centre : «Il faut une contribution forte de l’Etat pour ce genre de projet»

El Watan | Algérie | 09/10/2012

Dr Makhlouf Hadji exerce comme médecin généraliste à l´hôpital de Aïn El Hammam depuis plusieurs années, il est président de l´association Assirem d´Aït Aïlem et dirige depuis une année le centre «Si Mokrane» de prise en charge psychopédagogique des enfants inadaptés.

Réaliser un projet de cette envergure n’est pas du tout une simple affaire ? Comment est née l´idée de ce centre ? Et quelles sont réellement vos objectifs ?

Ce n’est pas une simple affaire certes, mais avec la détermination et la bonne volonté de certaines personnes qui nous ont soutenus, le centre est réalisé en un temps record. Assirem, notre association, existe depuis 2008, c’est une association sociale d’aide aux nécessiteux. Après les différentes sorties de distribution de matériel pour handicapés, nous avons été frappés par les conditions de vie de cette frange de la société qui ne sait même pas lire et écrire.

De là est venue l’idée de créer une petite classe aux handicapés du village. Cette idée est discutée avec le propriétaire du siège de l’association, notamment le fils de Mohamedi Amokrane (Si Mokrane Ath Aïlem), qui a accepté avec joie de réaliser non pas une classe mais tout un centre pour la région de l’ex Michelet. Les travaux ont commencé le mois d’octobre 2010 et nous avons reçu les clefs du centre presque prêt en juin 2011, nous avons ainsi ouvert le centre «Si Mokrane» de prise en charge psychopédagogique des enfants inadaptés le 11/09/2011.Les objectifs quant à eux sont clairs ; améliorer le niveau de vie de ces personnes et leur ouvrir des horizons d’espoir.

Sur quels critères se fait exactement le choix des admis dans votre établissement ? La prise en charge est-elle gratuite ?

Cette année nous avons 30 enfants inscrits, en plus de ceux qui sont sur la liste d’attente ; notre centre prend en charge les enfants inadaptés (attardés mentaux) âgés de 5 à 20 ans. La prise en charge est effectivement gratuite, les parents ne payent que les frais scolaires en début de l’année.

Une année après l´ouverture de votre centre, pouvez nous faire un diagnostic ? Les résultats obtenus sont-ils satisfaisants ?

Oui certainement ! Le diagnostic est plutôt encouragent, puisque nous avons constaté une nette amélioration de la majorité des élèves. Cette amélioration est palpable sur plusieurs plans, que ce soit sur le plan social, comportemental, affectif ou intellectuel.
Je dirais que nous sommes satisfaits des résultats, mais nous avons beaucoup de travail à faire. Il est peut être facile de réussir mais il est très difficile de maintenir le succès.

Quels sont vos sources de financement ?

Le centre est construit par un particulier, le fils du grand maquisard Si Mokrane Ath Aïlem, qui veut toujours rester anonyme.
Les ressources du centre depuis son ouverture sont faites exclusivement de dons de particuliers, parmi eux il y a le propriétaire du lieu et d’autre bénévoles qui nous aident de temps à autre, ainsi que les comités des villages de Taourirt Menguellet, Tillilit, Aourir et Tasga Melloul, qui ont fait une collecte pour le centre à l’occasion de la journée internationale de l’handicapé. Permettez-moi de remercier du fond du cœur tous ceux qui nous ont aidés.

Arrivez-vous à faire fonctionner votre centre avec seulement ces dons ?

C’est une tâche très difficile et stressante d’avoir 30 élèves avec 14 encadreurs sous sa responsabilité, avec le peu de moyens que nous possédons, malgré tout, nous arrivons à faire fonctionner le centre, mais avec des sacrifices, j’espère que cela va changer. Sacrifier sa vie de famille, son argent et son temps pour une bonne cause, c’est bien, certes, mais cela ne peut pas durer continuellement.Il faut une contribution forte de l’Etat pour ce genre de projet.

Possédez-vous du personnel spécialisé ? Comment est-il rémunéré ?

Très bonne question ! Si notre centre fonctionne aussi bien c’est grâce à l’engagement et au sacrifice de son personnel qui ne cherche que le bien-être et le progrès des élèves. Nous avons deux psychologues cliniciennes, deux orthophonistes et six éducatrices. Pour leur rémunération, nous avons quatre postes dans le cadre du dispositif d’aide à l’insertion sociale (DAIS), un poste dans celui du disposition d’insertion des diplômés (PID) et deux en IAIG (Indemnité d’insertion dans l’activité d’intérêt général), les autres sont rémunérés par des dons quand ils existent.

Qu´en est-il des subventions ? Les autorités ont-elles répondu à vos doléances ?

En matière de subventionnement, nous avons bénéficié d’une subvention de la part du ministère de la Solidarité mais qui reste à ce jour bloquée, car il nous est exigé des factures pro-forma de l´année 2010, alors qu’à cette date le centre n’existait même pas.
Par ailleurs, l’APC de Aïn El Hammam nous assure le transport et prend en charge la consommation d’eau et d’électricité.

Comment évaluez-vous actuellement la situation du centre ? Vous, directeur de ce centre, avez-vous un message à passer aux autorités ?

L’équipe du centre a prouvé sa compétence dans la prise en charge des enfants inadaptés mentaux. L’association Assirem s’est imposée sur le terrain dans les différentes actions de bienfaisance. Pour moi en tant que directeur du centre et président de l’association, j’ai mon travail et une famille de sept personnes à ma charge, je demande aux autorités de venir sur place pour voir ce qui se fait, et ainsi, elles sont libres d’en faire ce qu’elles veulent.
Le minimum que je leur demande est de me faciliter la tâche en me recevant dans les différentes administrations, même si ce n’est pas une journée de réception, car moi j’ai d’autres obligations et je ne me déplace que durant les journées de récupération après les gardes.

Ali Aït Mouhoub

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