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El Watan | Algérie | 22/09/2012
Diverses sources autorisées corroborent cette information. L’espérance de vie en Algérie a fait un bond de géant, passant de 55 à 76 ans. En outre, 2,5 millions d’Algériens sont âgés de plus de 60 ans, soit 7,4 % de la population.
Revers de la médaille, les spécialistes de divers horizons s’accordent à dire que les personnes âgées sont d’une manière générale directement menacées par cette pathologie dite dégénérative en raison de l’inexorable progression de la maladie vers une perte totale des repères, elle-même accompagnée d’une dramatique immersion dans le monde de la dépendance envers les proches ou autres aidants ou soignants, sachant qu’à un certain stade de la maladie certains d’entre eux en arrivent à ne plus reconnaître leurs propres enfants, dont la souffrance morale est alors à son paroxysme.
La célébration ce week-end, de la journée mondiale de lutte contre la maladie d’Alzheimer a justement été mise à profit par l’association l’étoile sportive Ali Mendjeli pour organiser, ce jeudi, une journée porte ouverte abritée à la maison des jeunes de la nouvelle ville Ali Mendjeli où toutes les facettes de cette terrible pathologie ont été décortiquées par le Pr. Abdelmadjid Hamri, médecin- chef au service de neurologie du CHU de Constantine. «Les premiers signes de la maladie peuvent apparaître entre 65 et 70 ans, toutefois son évolution diffère d’une personne à l’autre», dira-t-il, ajoutant dans la foulée que le malade traverse trois phases, passant d’un simple dérèglement de la mémoire et d’une perte totale de son autonomie à une phase d’hallucinations, voire de démence dans certains cas.
Facteur déclenchant par excellence, l’âge ne serait pas le seul responsable de cette maladie dégénérative, nous affirme un autre spécialiste contacté à la faveur de cet évènement. Selon lui (toutes proportions gardées sachant que les causes exactes de la maladie ne sont pas toutes formellement identifiées) il y aurait également, mais à un degré moindre, d’autres facteurs aggravants, dont l’obésité, le diabète, l’hypertension artérielle et les maladies cardiovasculaires.
Ahmed Boussaïd
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