Le virus de l'hépatite C est transmissible par le sang soit un contact direct d'un sang infecté et par l'utilisation commune d'aiguilles ou de seringues lors des injections de drogue », est-il expliqué. Le malade risque également d'être infecté par le virus à l'occasion d'une transfusion, d'une greffe, d'une opération chirurgicale, lourde, d'une hospitalisation en soins intensifs ou suite à une hémorragie. Aussi, l'injection de drogue est un facteur de risque de transmission de même qu'un sujet qui renifle de la cocaïne est susceptible d'abîmer ses parois nasales, est-il souligné. Le contact avec du sang contaminé peut se produire lors des séances d'hémodialyse d'acupuncture, de tatouage, de rasage ou de soins dentaires, si les précautions ne sont pas prises. Aussi, l'association s'adresse-t-elle aux malades chroniques pour mener sa campagne et prévenir le risque car la maladie est silencieuse et passe du stade de fibrose (foie envahi) à celui de cirrhose (une cicatrisation irréversible). Abordant le sujet des symptômes, notamment ceux de l'hépatite C chronique, il est indiqué que le patient atteint souffre d'un grande fatigue, d'un gonflement de l'abdomen, de l'incapacité du foie à éliminer les toxines de l'intestin, de saignements de oesophagiens ou stomacaux. Et le meilleur moyen de savoir si l'on est atteint d'une hépatite C, est de subir le test», est-il conseillé.

Ainsi, les personnes sujettes aux injections de drogue, celles atteintes d'une infection VIH, les personnes ayant déjà subi des hémodialyses et celles ayant reçu du sang ou des produits sanguins avant 1992, sont-elles invitées à se rapprocher de l'Association pour lever tout doute, et éviter le bouleversement d'un quotidien maladif.

Le Dr Mazouni rappelle que l'opération débute au siège de l'Association à Amrous.

par Ali Kherbache