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Revue de presse

Sténo Diabète Center : une clinique où les infirmières sont maîtres à bord

El Watan | Algérie | 02/09/2012

Le Centre de référence de prise en charge du diabète (Steno), créé en 1932 à Copenhague, joue un rôle majeur dans la lutte contre le diabète, notamment à travers les soins cliniques et ses nombreuses activités de recherche. Soutenue par le laboratoire Novo Nordisk en matière de logistique, la clinique a développé une approche multidisciplinaire en impliquant le personnel infirmier, les diététiciens et les podologues (spécialistes du pied), aux côtés des médecins.

En 1991, le Steno Education Center se lance dans l’organisation de formations internationales, sur le traitement du diabète, destinées aux équipes impliquées dans la prise en charge de cette maladie. Parallèlement à l’information sur les progrès en matière de diagnostic et de traitement, le centre Steno met l’accent sur le processus d’éducation et d’apprentissage a précisé le Pr Lise Tarnov, responsable de la clinique, tout en axant son activité sur la prévention des complications comme l’insuffisance rénale, la rétinopathie et le pied diabétique.

L’objectif de cette activité, précise le Pr Tarnov, est d’étudier des marqueurs urinaires précoces de la maladie rénale, d’identifier les personnes qui sont à risque et d’étudier si une intervention thérapeutique précoce peut retarder ou prévenir l’apparition de la néphropathie diabétique par exemple. Cela doit se faire donc que sur la base de la réduction de l’hémoglobine glyquée HbA1c (taux de sucre dans le sang) qui doit être inférieure ou égale à 7% chez le diabétique pour protéger les vaisseaux oculaires et prévenir la cécité et l’insuffisance rénale. «Ce qui constitue le défi de toute l’équipe médicale de Steno Center», a-t-elle souligné.

D’après le tableau comparatif qu’elle a présenté sur les trois dernières années 2009-2011, près de 25% des patients de la clinique ont atteint la cible glycémique, avec un taux de HbA1c inférieur à 7 contre 20% qui ont le HbA1c >9%. D’autant que les avantages d’un bon contrôle glycémique sont clairs selon Mads Krogsgaard Thomsen, chargé de la recherche et développement à Novo Nordisk. Il signale que la réduction de 1% du taux de glucose dans le sang réduirait de 14% les infarctus du myocarde chez le diabétique, de 38% des complications micro-vasculaires et de 21% les décès liés au diabète.

Le centre prend en charge 5800 patients atteints du diabète type I et II, dont 500 patients sont traités avec la pompe à insuline. Les patients diabétiques de type II se rendent au centre s’ils sont orientés par leurs médecins généralistes, en cas de complications, en l’occurrence les problèmes de rétinopathie, cardio-vasculaires, néphropathie ou les ulcérations du pied. «Des infirmières spécialisées s’occupent de tout ce qui est dépistage pour poser le diagnostic et décide de placer le malade dans un service spécialisé. Le médecin n’intervient que lorsqu’une intervention chirurgicale est nécessaire, que ce soit à l’œil ou au pied. Des visites entre 3 à 4 fois par an sont programmées, car le suivi est assuré par leurs médecins généralistes», a-t-elle ajouté avant de préciser que le taux des amputations est insignifiant au Danemark. La formation d’un personnel paramédical et des médecins généralistes est primordiale, surtout dans les pays où la prévalence du diabète est importante, a recommandé le Pr Tarnov pour améliorer la qualité de vie des patients.

Dans le cadre de la prévention des complications des ulcérations du pied, une unité est constituée de trois podologues et d’un chirurgien orthopédique. Ils assurent une consultation par semaine au centre et un suivi rigoureux des patients. Selon l’infirmière spécialisée en podologie, le centre assure 2800 consultations par an. «Rares sont les malades qui arrivent à des stades avancés. On dépiste précocement les ulcérations des pieds, des semelles et des chaussures sur mesure sont tout de suite offertes aux patients pour soulager le pied et éviter la pression sur les ulcérations», nous a-t-elle expliqué. Une machine pour confectionner ces semelles sur mesure est installée dans l’arrière-salle de consultation.

L’infirmière a souligné que les chaussures et les semelles internes sont cédées gratuitement aux patients et des contrôles des patients sont effectués régulièrement. «Elles peuvent être changées lorsque cela est nécessaire», a-t-elle ajouté, et de signaler que les patients ne sont orientés vers l’hôpital que dans les cas où les ulcérations présentent des complications vasculaires. A ce moment-là, le chirurgien et le podologue interviennent. Dans la salle d’ophtalmologie, dix patients par jour sont consultés par des infirmières spécialisées. Seuls les examens radiologiques sont effectués. Les images sont par la suite présentées à l’ophtalmologue qui se présente une fois par semaine au centre pour interpréter les images et procéder à l’évaluation et à l’évolution de la maladie. Le suivi des malades a donné des résultats satisfaisants, a tenu à se féliciter le Pr Tarnov. Les témoignages de deux patients atteints de diabète de type I et II ont exprimé leur satisfaction pour leur prise en charge et surtout qu’ils arrivent à vivre aujourd’hui avec leur maladie grâce à une équipe dévouée pour l’accompagnement des patients diabétiques.

Le diabète en chiffres :

Quelque 356 millions de personnes sont diabétiques dans le monde.

  • En 2004, le diabète a tué environ 3,4 millions de personnes.
  • Plus de 80% des décès par diabète se produisent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.
  • Selon les projections de l’OMS, le nombre de décès par diabète va doubler entre 2005 et 2030.
  • Un régime alimentaire sain, une activité physique régulière, le maintien d’un poids normal et l’arrêt du tabac permettent de prévenir ou de retarder l’apparition du diabète de type II.

Les répercussions économiques du diabète selon l’OMS :

Le diabète et ses complications ont des répercussions économiques importantes sur les personnes, les familles, les systèmes de santé et les pays. L’OMS estime qu’entre 2006 et 2015, la Chine va perdre 558 milliards de dollars de revenu national assuré à cause des seuls accidents vasculaires cérébraux, cardiopathies et diabète.

Djamila Kourta

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