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El Watan | Algérie | 04/09/2012
«La technique utilisée porte sur la compression par ballonnet du ganglion de Gasser, qui permet un soulagement immédiat de la douleur. Son taux de réussite est de plus de 90%», explique Dr Mansour, un jeune chirurgien spécialiste en la matière.
Cependant, explique-t-il, l’indication de la chirurgie n’est envisageable qu’après l’échec du traitement médicamenteux, via des anti-épileptiques. Connue depuis le milieu du XVIIe siècle, cette vieille affection constitue, selon les neurologues, une atteinte du nerf trijumeau n°5, cause fréquente de céphalées (douleurs à la tête) aiguës paroxystiques et récidivantes. «Elle entraîne des douleurs majeures, qui peuvent être très handicapantes et source d’une détresse psychologique majeure dans les cas sévères. Touchant 3 femmes pour 2 hommes, cette pathologie concerne habituellement la zone cutanée innervée qui se situe entre la paupière inférieure et la lèvre supérieure», précise-t-on. En l’absence d’un centre antidouleur en Algérie, le service de neurologie du CHU de Annaba peut ainsi pallier cette insuffisance sur le plan régional. Mais ce service n’est pas équipé efficacement pour généraliser cette intervention et éviter aux dizaines de malades, en majorité des sujets âgés, de faire le déplacement vers Alger.
En effet, l’absence, entre autres, d’un microscope opératoire, d’un système de chirurgie assistée par ordinateur (neuronavigation), d’un amplificateur de brillance et de bistouris bipolaires au service des urgences neurologiques handicape le service.
Paradoxalement, ce matériel de chirurgie neurologique est disponible à l’EPH d’El Hadjar (10 km du chef-lieu Annaba) sans qu’il soit rentabilisé. Contacté, le directeur général du CHU de Annaba, Dr Bachtarzi, se veut rassurant.
«C’est une question de temps. Tous ces équipements et bien d’autres seront prochainement disponibles dans ce service pour généraliser ce type d’intervention et assurer une meilleure prise en charge de nos malades», promet-il.
Gaidi Mohamed Faouzi
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