Les 35 000 habitants de Sidi Maârouf viennent de bénéficier d’une polyclinique moderne avec une architecture novatrice, selon son concepteur présent à l’inauguration. Sur 3 800 m2, la polyclinique offre différents services aux malades et est dotée de 6 lits pour la maternité et 4 lits pour les urgences. Vers 15 h, le ministre de la Santé, accompagné du wali d’Oran, a inauguré la structure tout en visitant les 5 services qui sont dotés du matériel adéquat. Ainsi, l’EHU, qui se trouve à quelques centaines de mètres, aura l’occasion d’être désengorgé en attendant les autres réalisations. Mais, le couac de la visite se déroula au service de gynécologie quand le médecin avoua au ministre qu’« aucun contraceptif n’est disponible ».

Et c’est là que Djamel Ould-Abbès prit son mal en patience, faisant l’éloge de la presse qui ne cesse de souligner les pénuries récurrentes de médicaments malgré les 25 milliards débloqués pour l’achat de médicaments en 5 mois. « La presse a raison de parler de pénuries alors qu’il s’agit de dysfonctionnement dans la distribution », dira le ministre. D’autre part, il a encouragé les responsables de la santé au niveau de la wilaya d’Oran à inciter les professeurs de l’EHU à se rendre à la polyclinique quand c’est nécessaire.

Outre la formation, Ould-Abbès a exigé la prise en charge des malades dans de bonnes conditions en insistant sur l’accueil. Interpellé par des citoyens de Chteïbo, Liberté a sollicité le ministre. « Officiellement, il y aura deux hôpitaux de 240 lits, un à Chteïbo et l’autre à Gdyel. Il ne reste que l’avis favorable du Premier ministre. Vous pouvez tranquilliser les citoyens qui vous ont sollicité, ils auront leur hôpital », affirmera le premier responsable du secteur de la santé.

À noter que le projet a coûté la bagatelle de 12 milliards de centimes. L’extension de la polyclinique à 60 lits a été programmée dans un futur proche, « si les besoins le nécessitent ». Le ministre a approuvé le projet de réalisation d’un hôpital public algéro-britannique (51% et 49 %) pour lequel une assiette foncière à BelgaÏd a été dégagée.