Depuis son ouverture en 2009, le service de procréation assistée de l’établissement hospitalier universitaire du 1er Novembre d’Oran fait le bonheur de plusieurs dizaines de couples qui ont souffert de la stérilité pendant des années. Deux méthodes sont utilisées par l’équipe médicale de ce service. La première consiste à ausculter le couple et traiter les différents problèmes liés aux infections de l’appareil génital ainsi que la carence en certaines vitamines. Cette méthode préliminaire, qui consiste à donner au couple quelques médicaments (antibiotiques) et quelques vitamines, a donné des résultats très satisfaisants.

Dans 15 à 20% des cas, le traitement a permis au couple traité d’avoir des enfants. Dans les cas les plus compliqués, qui ne répondent au traitement qu’au bout de six mois, l’équipe opte pour la fécondation artificielle. L’usage de cette pratique est considéré comme une réponse à la stérilité. Certaines causes de stérilité, relativement fréquentes, sont d’origine masculine et d’autres, par contre, sont féminines. La procréation médicalement assistée permet de réaliser la fécondation hors de l’organisme, vu qu’elle ne peut pas se faire naturellement. C’est une technique en constante évolution.

Durant la période de 2009 à fin 2011, une cinquantaine de grossesses a été obtenue. Toutes, d’après leur suivi médical, sont une réussite complète. D’après les statistiques du service, 14 grossesses ont été obtenues en 2009, 19 en 2010 et les autres en 2011. Un couple qui a attendu en vain pendant 17 ans a été traité au niveau de ce service. Par contre, d’autres couples continuent leur combat en procédant par d’autres tentatives.

Cherifa K.