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Le quotidien d'Oran | Algérie | 01/07/2012
Souvenons-nous qu'en 2005, le laboratoire d'analyses de l'hôpital « Brahim Tirichine » de Ghardaïa avait observé des résistances du parasite Plasmodium falciparum à l'artéméther (produit antipaludéen sous forme d'une molécule de la famille des dérivés de l'artémisinine) sur des prélèvements sanguins testés, provenant de cinq patients tombés malades après avoir séjourné en Afrique subsaharienne.
Cependant, depuis le début de l'année 2012, quatre cas sont déjà recensés à Ghardaïa. Deux à Daïa-Ben-Dahoua et deux autres à Bounoura. Deux communes où un nouveau pic de paludisme a été enregistré et donc considérées comme les plus touchées par cette infection parasitaire causée par la piqûre de moustiques du genre anophèle. Ces maladies épidémiologiques déclarées sont majoritairement importées par des migrants africains subsahariens qui débarquent sur le sol algérien. Ceci dit, le renforcement de la surveillance épidémiologique au niveau des sites infectés et plus particulièrement au niveau de nos frontières limitrophes avec les pays subsahariens d'où l'infection a été importée, est de mise. Ce seront donc des mesures nécessaires qui s'imposent.
Pour cela, un suivi rigoureux est en ce moment effectue par une équipe de chercheurs et médecins de l'institut pasteur d'Alger, affectée a la commune de Daia-ben-Dahoua. Son programme de travail s'étalera de juin à août, période connue pour les recrudescences des infestations dues a la saison des pluies dans les pays limitrophes. Son schéma est de dépister les cas passifs a travers les localités de la wilaya touchées par le paludisme et la tenue d'un cycle de formation médicale et paramédicale sur le tas, sous le thème de la lutte antipaludique. ceci dit, il existe donc de « bonnes chances » de limiter la propagation des parasites du paludisme résistants au traitement le plus efficace, après l'émergence de ces parasites dans nos wilayas du sud du pays.
par Aïssa Hadj Daoud
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