Santé Maghreb en Algérie -


encart_diam

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


encart_diam_ferrer

Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


vig_viral_facts


Vous souhaitez vous abonner à Médecine d'Afrique Noire, Médecine du Maghreb ou Odonto-Stomatologie tropicale ? Consulter des articles ? Rendez-vous sur le kiosque d'APIDPM - Plus d'informations


LE KIOSQUE APIDPM

Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue

Médecine du Maghreb
Consulter la revue

Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue


NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.

Inscriptions et désinscriptions

Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse

Revue de presse

L’hypertension artérielle : le tueur silencieux

Liberté-Algérie | Algérie | 23/06/2012

La tension artérielle correspond à la pression du sang dans les artères. Le cœur se contracte et envoie le sang à travers les artères au niveau de tous les tissus de l’organisme. Ces artères ont un rôle nourricier, elles fournissent l’oxygène contenu dans le sang à tout le corps. À chaque contraction du cœur, le sang est chassé avec force des cavités cardiaques, il est propulsé dans ces artères qui sont souples et non obstruées, deux conditions essentielles pour qu’il n’y ait pas de problème cardiovasculaire.

Chaque fois que la force exercée par le sang sur les parois des artères est importante, la pression artérielle augmente et les parois se détériorent et perdent de leur souplesse, en plus d’un dépôt d’athérome dû au mauvais cholestérol. Le cœur sera obligé de fournir un effort plus important et se fatiguera plus vite.

Comment prend-on sa tension ?

D’abord, on la prend grâce à un tensiomètre qui est composé d’un brassard muni d’un manchon gonflable, relié à un manomètre qui permet de mesurer la pression artérielle.
Ce brassard est placé autour du bras et est gonflé jusqu'à interrompre le passage du sang dans l’artère humérale du bras. Le médecin posera le stéthoscope sur l’artère en aval du brassard qu’il dégonfle progressivement. Lorsque la pression du brassard est supérieure à la pression artérielle, le sang ne s’écoule pas et aucun bruit n’est audible. Lorsque la pression du brassard diminue, le sang commence à passer dans l’artère et fait vibrer les parois comprimées par l’appareil. Chaque battement du cœur entraîne un bruit régulier synchrone du pouls.
La pression enregistrée par le manomètre au moment où ce bruit apparaît est la pression artérielle systolique (appelée communément la grande, lekbira). Lorsque les bruits s’arrêtent, le chiffre indiqué par l’aiguille du manometre est la pression diastolique (appelée communément la petite, el sghira).

Facteurs de risque :

  • le surplus de poids, l’obésité ;
  • l’alimentation riche en sel et en matières grasses, pauvre en potassium ;
  • alcool ;
  • tabac ;
  • inactivité physique ;
  • stress ;
  • sédentarité.

Peut-on vivre avec une hypertension artérielle ?

La réponse est oui. Seulement, il faut éviter de consommer des aliments riches en matières grasses et éviter le fameux mauvais cholestérol. L’activité physique est indispensable. Des bilans et des visites médicales tout les six mois permettent de prendre en charge les hypertendus et d’éviter l’apparition de complications cardiovasculaires. L’hypertension artérielle entraîne une usure sur les organes vitaux : cœur, cerveau, reins. Le hic, c’est que l’hypertendu ne ressent absolument rien avant les complications contrairement à beaucoup de maladies comme la grippe, l’angine ou l’arthrose. D’ailleurs les médecins en général redoutent les maladies silencieuses et sournoises qui font des ravages à moyen et long terme sans que le patient consulte, parce qu’il n’a aucun symptôme et aucun signe d’appel.

L’hypertension artérielle est une menace pour le cœur en l’obligeant à travailler plus et se fatiguer rapidement et pour les artères en favorisant le dépôt de graisse sur les parois surtout les coronaires ce qui entraîne l’infarctus du myocarde. Même les artères des jambes sont touchées (l’artérite des membres inférieurs). Les reins et le cerveau sont touchés également avec une insuffisance rénale et des accidents vasculo-cérébraux.
Pour toutes ces raisons, il faut mettre de côté un budget nous permettant de faire un bilan de santé annuel et d’appliquer à la lettre le fameux adage “Mieux vaut prévenir que guérir”.

A. K. B.

Plus d'articles Algérien - Plus d'articles panafricains


Une question ? Une remarque ? Contactez-nous ?

AlgérieSanté Maghreb en Algérie
Le guide de la médecine et de la santé en Algérie


CARTE DU SITE




Connaissez-vous tous les sites web médicaux édités par APIDPM ?

Médecine d'Afrique noire électroniqueMédecine du Maghreb électroniqueOdonto-Stomatologie électronique

www.santetropicale.com - Le guide de la médecine et de la santé tropicalewww.pediatrieafricaine.com - Pédiatrie africaineRencontres Africaines de Nutrition Infantile (RANI)www.sm2ea.com - Santé de la mère et de l'enfant en AfriquePaludisme d'Afrique noirewww.sorlaf.com - Société d'ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale des pays d'Afrique Francophone


Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !