Cette rencontre scientifique, organisée en commun par les clubs des médecins de Tlemcen et de Aïn Témouchent, à laquelle ont été associés plusieurs laboratoires de médicaments, avait entre autres pour principal objectif d’imprégner les praticiens spécialistes de la santé des dernières avancées en matière de traitement des maladies cardiaques. Dr Benaïssa Mohamed, président du club des médecins de Tlemcen, a déclaré à cet effet : “Ce séminaire scientifique algéro-français nous a permis d’aborder la question cruciale de la prise en charge du malade qui est le meilleur outil pour améliorer le pronostic cardiovasculaire.” Autre particularité, les cardiologues ont abordé pour la première fois la dysfonction érectile masculine rencontrée surtout chez les diabétiques, qui, comme l’a souligné Dr Benaïssa, “souffrent dans leur corps et leur chair avec les effets de complexe d’infériorité que cette situation encore taboue exerce sur leur quotidien, d’où une écoute particulière à leur égard”.

Au cours des travaux, les spécialistes qui ont prêté une attention particulière à un exposé sur la vie et l’œuvre de l’Iranien Ibn Sina Abou Ali El-Hassan (Avicenne pour les Occidentaux), fondateur de la médecine moderne, lequel était aussi philosophe et écrivain, ont longuement discuté des facteurs en rapport avec les complications cardiaques : obésité, stress, hypertension artérielle, insuffisance rénale, tabagisme surtout qui demeure au cœur du risque cardiovasculaire et métabolique. Il a été par ailleurs souligné que durant les 30 dernières années, les progrès des traitements médicaux et électriques de l’insuffisance cardiaque chronique systolique ont modifié l’histoire naturelle et le pronostic de la maladie.

B. A