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Liberté-Algérie | Algérie | 18/06/2012
“À partir du 1er juin, nous avons commencé à approvisionner l’ensemble des structures publiques sur le budget du ministère de la Santé”, rapporte notre interlocuteur. Au début de l’année, la PCH a bénéficié d’une ligne de crédit à taux bonifié à 1% de l’ordre de 30 milliards de dinars, dans l’objectif d’assurer la disponibilité des produits pharmaceutiques à vocation hospitalière et sécuriser ses stocks. “Nos hangars sont pleins”, certifie le DG de la PCH. Il détaille, dans le sillage, la consommation de l’enveloppe allouée à sa structure. “Dix milliards de dinars ont servi à apurer nos dettes auprès des fournisseurs locaux. Les vingt autres milliards de dinars ont été bloqués, à part égale, au CPA et à la BNA pour l’ouverture de lettres de crédit. Nous avons rajouté cinq milliards de dinars sur fonds propres. En tout, nous avons ramené de la marchandise pour une valeur de 25 milliards de dinars”, affirme-t-il, ajoutant que la PCH a constitué un stock de six mois, comme le stipule la réglementation.
Afin de donner davantage de crédit à ce qu’il avance, il a ouvert, au milieu de la semaine dernière, les portes de la Pharmacie centrale aux associations de malades et à quelques journalistes. “Nous nous sommes rendus à la PCH avec la liste des médicaments manquants. Nous avons fait, sur place, le pointage. Nous avons constaté, effectivement, que tous les traitements ont été achetés”, confirme Hamid Boualeg, coordinateur du réseau des associations des malades chroniques et président de l’Association SOS hépatite. “Moi-même, j’ai souvent dénoncé les ruptures de stocks. Mais pour le moment, aucun traitement des hépatiques ne manque”, témoigne-t-il. M. Bouchelloukh, président de l’association Défi et Espoir contre les myopathies, indique, pour sa part, que de nombreuses molécules ne sont pas introduites en Algérie depuis des années.
Il cite Immurel, produit destiné à des maladies rares comme la myasthénie et le Crohn, en rupture plus de 4 ans, ainsi que Contancyle, produit indisponible depuis plus 6 mois.
Le directeur général de la PCH explique que certaines molécules font l’objet d’une tension au niveau mondial, car elles sont produites par un seul laboratoire. “Quand c’est le cas, on prévient le prescripteur pour qu’il change de schéma thérapeutique”, précise-t-il.
Par : Souhila HAMMADI
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