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La Tribune | Algérie | 16/06/2012
Le Pr Ouahiba Mammeri, rhumatologue, présente à ce rendez-vous a fait un excellent exposé sur cette pathologie, expliquant que la polyarthrite rhumatoïde est une des pathologies les plus fréquentes chez les femmes. Cette maladie dont les causes ne sont pas encore cernées affecte le système immunitaire. Le Pr Mammeri a ajouté que le tabagisme, le surmenage, ainsi que des facteurs hormonaux et alimentaires peuvent être à l’origine de cette maladie. Et le diagnostic ? Pour le Pr Mammeri, il est difficile de poser le diagnostic quand la polyarthrite rhumatoïde en est à ses débuts. Elle détaille : «Il y a des indices liés à cette pathologie qui ne sont pas visibles à la radiologie. Il est souvent également des analyses qui se révèlent négatives, alors que la maladie est en train d’évoluer».
L’espoir est toutefois permis. Les chances de guérison seront «appréciables», si le diagnostic est fait, à temps, souligne-t-elle. Dans quatre-vingt pour cent des cas, les premiers symptômes cliniques se manifestent au niveau des articulations de la main, accompagnés de douleurs aiguës au mouvement des doigts. Le Pr Ouahiba Mammeri, a beaucoup insisté sur la sensibilisation à la polyarthrite rhumatoïde, car, ajoute-t-elle, les conséquences en sont énormes et dramatiques, la maladie pouvant conduire à la destruction de beaucoup d’organes, dont certains sont plus que vitaux pour l’organisme. De même, elle a recommandé une amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de cette maladie. La polyarthrite touche quelque 3 000 personnes, dont 75% sont des femmes. Des recommandations, cette rencontre en a discuté d’une série. Mme Djafri, présidente de l’Observatoire algérien de la femme a lancé un appel, à la faveur de cette rencontre. Elle l’a fait à l’adresse des parlementaires. Mme Djafri les a invitées à prendre à bras le corps ce problème de santé public.
Les députées, fraichement élues, en ont pris note. Reste cependant à savoir si elles arrivent à faire passer des propositions au Parlement. Cette rencontre qui a donné lieu à un large débat fort intéressant autour de cette maladie, reste toutefois insuffisante. Ce pour quoi, d’ailleurs, Mme Djafri, la présidente de l’OAF, a souhaité qu’il y ait plus d’informations sur cette pathologie et plus de débat, afin de parvenir à une meilleure sensibilisation, à une bonne prise en charge et surtout à poser le diagnostic précoce. Mme Djafri a plaidé pour la protection des droits des femmes atteintes de la polyarthrite dans le milieu familial, en cas de divorce, et dans le milieu professionnel, à travers l’élaboration d’un cadre juridique. C’est cela aussi l’affaire des députés.
Par Youcef Slami
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