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Le quotidien d'Oran | Algérie | 27/05/2012
L'objectif, selon M. Halimi, est d'arriver à installer 22 centres anticancer d'ici 2014. Le représentant du ministère de la Santé a reconnu que le plan de lutte anticancer a beaucoup traîné. Il a précisé que l'idée d'engager un plan anticancer qui prévoit la construction de centres spécialisés, l'acquisition d'équipements et la formation de médecins spécialistes, du personnel paramédical et des techniciens, remonte à l'année 2006. L'adoption officielle de ce plan ne s'est faite qu'en 2010. Et la construction de ces centres anticancer obéit à des règles parfois contraignantes, tel que le passage par la commission des marchés, et ajouté à cela le temps nécessaire pour la livraison des accélérateurs et d'autres matériels, ainsi que la formation du personnel, qui elle aussi prend du temps.
Les membres de l'association d'aide aux cancéreux se sont interrogés pour savoir pourquoi les autorités n'ont pas pensé à des solutions pour cette période transitoire, du moment qu'un nombre important de cancéreux meurent chaque année avant de bénéficier de la moindre séance de radiothérapie. Et pourquoi la commission des marchés n'accorde pas un traitement de faveur au dossier lié au plan de lutte anticancer. A la question de savoir pourquoi la sécurité sociale ne signe pas de conventions avec les centres privés afin de soulager le secteur public, le chef de cabinet dira « qu'à terme, on doit aller vers le privé , le principe de le faire est déjà là : on mène des études pour élaborer des cahiers de charge bien réfléchis , sur le respect des règles du commissariat à l'énergies atomique COMENA, notamment en ce qui concerne les problèmes de radiations et sur la fixation des prix des soins », a -t-il indiqué. Les spécialistes en oncologie ont affirmé que pas moins de 3 000 nouveaux cas de cancer digestif sont enregistrés sur 44 000 nouveaux cas de cancer décelés chaque année. Les cancérologues regrettent le fait que la grande majorité des malades arrivent chez eux au stade final. Ils estiment que les médecins généralistes ne sont pas assez informés sur la maladie et trouvent du mal à la détecter.
par M. Aziza
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