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Revue de presse

La moitié des médicaments indispensables en rupture de stock

El Watan | Algérie | 04/05/2012

Diabète, hypertension et problèmes cardiaques touchent la majorité des Algériens. El Watan Week-end a fait la liste des médicaments indispensables. Dans la trentaine de pharmacies du pays où nous sommes allés, la moitié est introuvable. Contrairement à ce qu’a déclaré samedi dernier, le ministre de la Santé.

Dans les pharmacies d’Alger-Centre, les étagères sont plutôt bien remplies. Enfin, pour le moment. Les médicaments disponibles aujourd’hui ne l’étaient pas hier. «La rupture est cyclique. Le médicament reste indisponible pendant plusieurs semaines, puis on reçoit plusieurs boîtes pour un mois, puis ça recommence !», explique un pharmacien de Belcourt. Le patient, lui, doit faire avec la douleur : «Imaginez quelqu’un qui souffre de la goutte. Les articulations s’inflamment, et c’est insupportable pour le malade, même pour quelques jours !», ajoute-t-il. Que doit faire un asthmatique sans Ventoline pendant 3 semaines ? Un diabétique sans Glucophage? Le constat est le même dans tout le pays. A Tindouf, il n’y a plus de contraceptif, ni d’antibiotiques injectables. A Constantine, le Doliprane est insuffisant. Et à Tizi Ouzou, impossible de trouver un traitement pour les épileptiques. Certains médicaments indispensables sont même en rupture de stock. Première victime, les femmes enceintes. Le Syntocinon qui permet de dilater le col de l’utérus et de faciliter l’accouchement est introuvable. «Comme nous n’avons pas ce médicament, les médecins multiplient les césariennes. Vous imaginez le coût pour l’hôpital ?», s’indigne un pharmacien.

Israël

Ce discours tranche avec celui du ministre de la Santé. Djamel Ould Abbès affirmait, samedi passé, à El Moujahid que «99% des produits essentiels» étaient «disponibles sur le marché». Selon lui, «la rupture de médicaments (sic) relève désormais du passé». Or, selon l’Union nationale des opérateurs de pharmacie (Unop), le ministère de la Santé est le premier responsable des ruptures constatées. Le Spasfon injectable et la Colpotrophine, qui prépare l’accouchement, par exemple, étaient produits par un laboratoire, délocalisé en Israël. Les importations sont désormais interdites. Dans d’autres cas, les laboratoires, après avoir fusionné avec d’autres, sont en attente de la «variation», une procédure d’enregistrement accomplie par le ministère de la Santé. Ensuite, vu que le processus de conditionnement primaire est interdit, certains médicaments, comme la Digoxine, ne sont plus importés. Enfin, le ministère retarde l’approvisionnement en médicaments puisqu’il tarde à publier les appels d’offres destinés aux fournisseurs. Nous avons contacté le directeur de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) pour plus d’explications. Il n’a pas été autorisé à se prononcer par sa tutelle.

Notre méthode

El Watan Week-end a établi la liste des maladies qui touchent principalement la population, avec l’aide de professionnels de la santé (médecins généralistes, résidents de l’hôpital public, pharmaciens...). Ces professionnels nous ont indiqué quels médicaments étaient prescrits pour ces pathologies. Nous avons ensuite vérifié la disponibilité de cette liste de médicaments dans les villes suivantes : Alger, Oran, Constantine, Annaba, Tizi Ouzou, Tindouf, Ourgla, Tamanrasset et Ghardaïa. La moyenne des résultats nous a permis de dresser trois listes : les médicaments globalement disponibles, ceux indisponibles pendant plusieurs semaines et ceux en rupture de stock.

Des opérateurs de pharmacie sur la sellette

Quatre nouveaux dossiers d’opérateurs de pharmacie sont à l’étude pour évaluer leurs engagements dans le cadre du programme d’importation de médicaments, a affirmé hier depuis Oran le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès. Le ministère avait annoncé vendredi passé le retrait de l’agrément à quatre importateurs de médicaments «défaillants tant au niveau de l’importation que du stockage». En avril dernier à Alger, le ministre avait indiqué que les opérateurs incriminés n’avaient pas «respecté» leurs obligations dans les programmes d’importation et étaient «absents du marché du médicament».Par ailleurs, Djamel Ould Abbès s’est engagé à acheter les médicaments importés par les opérateurs défaillants qui «sont exclus définitivement de la liste des importateurs». Ces produits sont surtout essentiels et représentent 1% du programme d’importation, avait indiqué le ministre.

Mohamed Tazir. Directeur de l’Institut Pasteur d’Algérie : Tous les vaccins pédiatriques sont disponibles

«Aujourd’hui tous les vaccins pédiatriques sont disponibles en quantité suffisante dans les chambres froides et des magasins du service commercial de l’IPA. Nous sommes réapprovisionnés régulièrement. Vous pouvez, quand vous le désirez, vous présenter à la direction commerciale à l’annexe IPA de Kouba. Les bons de livraisons font foi.
L’IPA ne livre pas directement les polycliniques, les maternités ou les centres de santé mais essentiellement les établissements publics de santé de proximité ou les CHU. Ces grands centres hospitaliers sont chargés ensuite de répartir les vaccins entre les structures périphériques de santé qui leur sont rattachés administrativement.

Les quantités de vaccins pour chaque centre sont déterminées par la direction de la prévention du ministère de la Santé. Pourquoi certaines polycliniques ou centres de soins n’en disposent pas ? Il est possible que des dysfonctionnements empêchent une bonne distribution ou redistribution au niveau local.»

Messoud Belambri. Président du Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (Snapo) : au moins 32 produits manquent

«D’une manière générale et comparativement à l’année dernière, les produits sont plus disponibles. Une trentaine de produits de l’entreprise Saidal auparavant en rupture de stock, commencent à rentrer sur le marché actuellement. Mais il y a encore au moins 32 produits qui ne sont pas disponibles, toutes spécialités confondues. Et il n’existe, dans ces cas-là, aucun produit équivalent. Il faut un suivi pour que les opérateurs puissent honorer leurs engagements. Quand le ministère de la Santé décide de suivre rigoureusement chacun des intervenants, la situation commence peu à peu à s’améliorer.»

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