Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
La Tribune | Algérie | 21/04/2012
Il s’agit de la première rencontre Roche des pharmaciens hospitaliers autour de la pharmacovigilance et de la sécurité d’emploi des produits hospitaliers. Une rencontre organisée par les laboratoires pharmaceutiques Roche en collaboration avec la Société nationale de la Pharmacie. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit la pharmacovigilance comme étant la science et les activités relatives à la détection, à l’évaluation, à la compréhension et à la prévention des effets indésirables ou de tout autre problème liés aux médicaments. Le Docteur Makhlouf Djouiber, responsable en pharmacovigilance, (Roche Algérie), a mis en exergue le rôle de la pharmacovigilance en vue d’évaluer de façon continue la balance bénéfice / risque des médicaments après leur commercialisation. «Le laboratoire Roche dispose, depuis fin 2010, d’une unité de pharmacovigilance en Algérie, afin d’assurer la sécurité et la santé des patients», a-t-il affirmé. «Nous disposons d’un système de surveillance au niveau national qui nous permet d’identifier les risques liés à l’utilisation des produits et de recueillir les effets indésirables des médicaments notifiés par les professionnels de santé et les transmettre à la maison mère».
«Nous travaillons également en étroite collaboration avec le Centre national de pharmacovigilance et de matériovigilance (Cnpm).» «Si les médicaments peuvent être efficaces, ils peuvent aussi, dans certains cas être dangereux et porter préjudice au patient, comme cela s’est passé dans le célèbre scandale du Mediator», a souligné Nadjet Loumi, directrice adjointe du Cnpm, sis à l’Institut Pasteur d’Algérie (Dely Ibrahim). L’intervenante a passé en revue les missions de ce centre créé en 1998, qui concernent, notamment dans la protection de la santé du citoyen en assurant le suivi des effets secondaires, ajoutant que «c’est une obligation de déclarer les risques liés à certains médicaments pour protéger les patients». «Le Cnpm ne dispose pas de centres régionaux mais travaille avec des collaborateurs techniques, répartis au niveau national, en vue de recueillir à différents niveaux les notifications des éventuels effets indésirables des médicaments», a-t-elle expliqué, appelant à l’urgence de former les pharmaciens hospitaliers, censés signaler les médicaments suspects de réaction indésirables.
Elle a souligné que le centre a reçu, depuis sa création «entre 2 500 à 3 000 cas de déclaration d’effets indésirables aux médicaments». Le centre intervient également en cas «de non-respect des doses prescrites, de la prise d’un médicament par erreur ou d’un cas de malformations du foetus durant la grossesse ou encore de défaillances dans la qualité des produits pharmaceutiques». Elle a précisé que la surveillance de tout effet indésirable grave ou inattendu lié aux médicaments ou l’utilisation de certains matériels médicaux implique tous les acteurs du secteur et les professionnels de santé. «Les médecins peuvent nous notifier les effets indésirables qu’entraînent certains médicaments... Ces informations sont ensuite évaluées, analysées et font l’objet d’enquêtes, de réunion de comités d’experts (Cnpm, ministère de la Santé... avant d’arriver à un retrait du médicament suspect.» La représentante du Cnpm, a évoqué à ce propos des cas de «retraits d’anti-cancéreux, durant les années 1999 et 2000, à la suite d’incidences rénales aiguës graves provoquant des décès à Alger et Oran». De son côté, le docteur Catherine Dubois, directrice du département de pharmacovigilance Roche France a mis l’accent sur le rôle de la pharmacovigilance qui permet une actualisation permanente des connaissances sur la sécurité des produits pharmaceutiques en vue de prévenir et de réduire les risques liés aux médicaments tout en favorisant leur bon usage. Elle a rappelé que la pharmacovigilance française dispose d’un réseau très élaboré, c’est aussi une activité très réglementée qui s’appuie sur des textes français et européens et coordonnée par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), chargée via ses 31 centres régionaux de pharmacovigilance, répartis sur l’ensemble du territoire français, de recueillir les effets indésirables des médicaments notifiés par les professionnels de santé.
Par Amel Bouakba
APIDPM © Copyright 2000-2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.