Ils ajoutent qu’ils continuent d’assurer des gardes obligatoires alors que la direction continue d’ignorer leur recrutement bien qu’elle dispose d’un budget assez conséquent.

Les protestataires font également part, à travers une lettre adressée au directeur de la santé et de la population (DSP) de « représailles » en y mentionnant : «Le 9 avril dernier, nous avons été menacés verbalement et mis en demeure par écrit par le directeur de l’EH.» Ils poursuivent en disant: «Notre grève est légale, puisque nous avons saisi toute la hiérarchie et respecté les délais». Le directeur de l’EH, M. Bouarroudj, s’en défend, quant à lui, et affirme : «Je les ai reçus une dizaine de fois pour leur expliquer la situation. Avec le DSP, on a tout fait pour les rassurer qu’ils seront aidés lors des prochaines attributions de postes budgétaires dans le cadre, bien sûr, de la réglementation. Personne ne les a menacés bien que leur grève soit illégale car ils ne disposent pas d’une couverture syndicale.

Pour les mises en demeure, c’est une procédure administrative habituelle.» Au sujet des gardes, il dira : «Il faut savoir que ces jeunes médecins sont rémunérés comme l’ensemble du personnel médical. Ils perçoivent leurs droits le plus normalement du monde. Nous faisons tout pour leur assurer des conditions de travail adéquates, et ils bénéficient des mêmes avantages d’astreinte et de garde que les autres médecins de l’EH. Pour ce qui est du recrutement, il faut savoir que l’ensemble des médecins DAIP est contractuel avec la direction de l’emploi. On aimerait bien les recruter, encore faut-il avoir des postes budgétaires.»

Khider Ouahab