Santé Maghreb en Algérie -


Odonto-Stomatologie tropicale - 1ère revue dentaire internationale panafricaine - Plus d'informations

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


encart_diam_ferrer

Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


vig_viral_facts


Vous souhaitez vous abonner à Médecine d'Afrique Noire, Médecine du Maghreb ou Odonto-Stomatologie tropicale ? Consulter des articles ? Rendez-vous sur le kiosque d'APIDPM - Plus d'informations


LE KIOSQUE APIDPM

Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue

Médecine du Maghreb
Consulter la revue

Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue


NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.

Inscriptions et désinscriptions

Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse

Revue de presse

L’infarctus du myocarde : ennemi public numéro 1

Horizons | Algérie | 08/04/2012

Les maladies cardiovasculaires sont responsables du 1er taux de décès dans le monde (32 %), et ce taux restera inchangé en 2020, en raison d’une augmentation très importante de la mortalité cardiovasculaire dans les pays en voie de développement.

Voilà une pathologie qui avance insidieusement en Algérie. Cette affection est un véritable problème de santé publique caractérisé par sa croissance rapide et constante. Toutes les unités de soins intensifs en cardiologie algérienne sont envahies par cette pathologie qu’on disait autrefois n’appartenir qu’aux pays développés. Une étude nationale effectuée en 1996, retrouve près de 1.000 infarctus du myocarde hospitalisés dans les 11 centres universitaires. Une autre étude réalisée en 2000, on retrouve 1.993 infarctus, c’est-à-dire une progression de 100 %.

Ce qui est énorme ! Le cœur est un muscle creux à quatre cavités : deux oreillettes, deux ventricules. Il propulse dans le corps environ 5 litres de sang par minute qui transportent l’oxygène dont l’homme à besoin pour vivre. Cet oxygène, le cœur en consomme à lui seul 10 % du total nécessaire au corps. Il utilise ses propres artères, les artères coronaires droites et coronaires gauches, disposées en couronne autour de lui. L’asphyxie menace le cœur lorsque les artères coronaires sont obstruées (bouchées) et ne peuvent fournir suffisamment d’oxygène. Si l’interruption du flux sanguin est totale, c’est l’infarctus du myocarde ou accident cardiaque et la destruction définitive de la partie du muscle cardiaque privée d’oxygène.

Par contre si l’interruption du courant sanguin n’est que de courte durée ou incomplète, c’est l’angine de poitrine qui se caractérise par une douleur au niveau du cœur lui-même, agissant comme un véritable signal d’alarme. Dans de nombreux cas, l’infarctus est annoncé par certains signes d’alarme :

  • La douleur d’angine de poitrine (angor) ressentie à l’occasion d’un effort ou d’une émotion, voire sans cause apparente, durant le sommeil par exemple. Cette douleur est caractérisée par une intensité variable, siège au milieu de la poitrine en arrière du sternum, occupant une zone d’une largeur équivalente à une ou deux mains ouvertes. C’est alors une sensation angoissante de serrement (comme un étau). La douleur peut se propager dans la mâchoire (comme une rage de dent), dans les épaules, les bras, les mains, le dos. La douleur peut être brève (quelques minutes) ou prolongée et s’accompagner d’une grande fatigue, de nausées, de sueurs.
  • Des douleurs plus localisées, de siège et de durée variables ressemblant davantage à une brûlure qu’au serrement caractéristique de l’angor.

Les candidats à l’infarctus sont trop souvent décrits comme des hommes surmenés ayant une alimentation trop riche en graisse, fumant un paquet de cigarettes par jour, buvant trop d’alcool et de café et faisant peu de sport. La réalité est légèrement différente ! L’infarctus fait plus de victimes chez les classes défavorisées et les inactifs que chez les cadres, plus enclins à recourir à des soins médicaux. Mais cette maladie est-elle uniquement masculine ?

Les femmes sont moins touchées par l’infarctus mais elles en meurent plus souvent. Les principaux facteurs de risque de survenue de l’infarctus du myocarde sont :

  • Ceux dont vous êtes responsable : hypertension artérielle négligée, daibète mal équilibré, tabagisme, hypercholestérolémie, mauvaises habitudes alimentaires, excès de poids non corrigé, manque d’exercice (si efficace contre le stress !…).
  • Ceux sur lesquels vous ne pouvez rien : âge, sexe (un homme est plus défavorisé qu’une femme tant que celle-ci est protégées par ses hormones sexuelles), hérédité, la ménopause. Le traitement de l’infarctus du myocarde consiste à déboucher l’artère atteinte. Pour cela, il existe deux moyens : un traitement médical, ou bien une intervention chirurgicale.
  • La fibrinolyse, qui consiste à injecter des produits qui vont « dissoudre » le caillot. Celle-ci ne peut être efficace que dans les toutes premières heures.
  • L’angioplastie, qui est une technique chirurgicale réalisée dans les centres spécialisés. Il s’agit de dilater l’artère obstruée avec un ballonnet. Si l’on arrive trop tard (au delà de 6 heures en pratique), il ne sera plus possible de déboucher l’artère et l’on pourra seulement essayer de prévenir les complications. C’est pour cela que la prise en charge de cette affection doit être très précoce. Nul n’est totalement à l’abri d’un accident cardiaque mais une bonne prévention est encore le moyen le plus efficace de lutter contre les maladies cardiovasculaires, l’infarctus en particulier.

C’est à dire :

  • Dès l’enfance, prendre des bonnes habitudes de vie, éviter l’obésité et la sédentarité (manque d’exercice physique) chez les enfants.
  • A l’âge adulte, éliminer les mauvaises habitudes au profit des plus saines : lutter contre les facteurs de risque déjà cités (tabac, alcool, absence d’activité physique, l’alimentation riche en graisse...).

Dès l’apparition des signes d’alarme, appelez immédiatement votre médecin ou la protection civile. Trop souvent, les symptômes sont sous-estimés. Plus le délai est court entre les premiers signes et l’intervention des secours et plus les chances de survie sont importantes. Chaque minute compte !

Dr L. Baiche

Plus d'articles Algérien - Plus d'articles panafricains


Une question ? Une remarque ? Contactez-nous ?

AlgérieSanté Maghreb en Algérie
Le guide de la médecine et de la santé en Algérie


CARTE DU SITE




Connaissez-vous tous les sites web médicaux édités par APIDPM ?

Médecine d'Afrique noire électroniqueMédecine du Maghreb électroniqueOdonto-Stomatologie électronique

www.santetropicale.com - Le guide de la médecine et de la santé tropicalewww.pediatrieafricaine.com - Pédiatrie africaineRencontres Africaines de Nutrition Infantile (RANI)www.sm2ea.com - Santé de la mère et de l'enfant en AfriquePaludisme d'Afrique noirewww.sorlaf.com - Société d'ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale des pays d'Afrique Francophone


Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !