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Horizons | Algérie | 08/04/2012
Voilà une pathologie qui avance insidieusement en Algérie. Cette affection est un véritable problème de santé publique caractérisé par sa croissance rapide et constante. Toutes les unités de soins intensifs en cardiologie algérienne sont envahies par cette pathologie qu’on disait autrefois n’appartenir qu’aux pays développés. Une étude nationale effectuée en 1996, retrouve près de 1.000 infarctus du myocarde hospitalisés dans les 11 centres universitaires. Une autre étude réalisée en 2000, on retrouve 1.993 infarctus, c’est-à-dire une progression de 100 %.
Ce qui est énorme ! Le cœur est un muscle creux à quatre cavités : deux oreillettes, deux ventricules. Il propulse dans le corps environ 5 litres de sang par minute qui transportent l’oxygène dont l’homme à besoin pour vivre. Cet oxygène, le cœur en consomme à lui seul 10 % du total nécessaire au corps. Il utilise ses propres artères, les artères coronaires droites et coronaires gauches, disposées en couronne autour de lui. L’asphyxie menace le cœur lorsque les artères coronaires sont obstruées (bouchées) et ne peuvent fournir suffisamment d’oxygène. Si l’interruption du flux sanguin est totale, c’est l’infarctus du myocarde ou accident cardiaque et la destruction définitive de la partie du muscle cardiaque privée d’oxygène.
Par contre si l’interruption du courant sanguin n’est que de courte durée ou incomplète, c’est l’angine de poitrine qui se caractérise par une douleur au niveau du cœur lui-même, agissant comme un véritable signal d’alarme. Dans de nombreux cas, l’infarctus est annoncé par certains signes d’alarme :
Les candidats à l’infarctus sont trop souvent décrits comme des hommes surmenés ayant une alimentation trop riche en graisse, fumant un paquet de cigarettes par jour, buvant trop d’alcool et de café et faisant peu de sport. La réalité est légèrement différente ! L’infarctus fait plus de victimes chez les classes défavorisées et les inactifs que chez les cadres, plus enclins à recourir à des soins médicaux. Mais cette maladie est-elle uniquement masculine ?
Les femmes sont moins touchées par l’infarctus mais elles en meurent plus souvent. Les principaux facteurs de risque de survenue de l’infarctus du myocarde sont :
C’est à dire :
Dès l’apparition des signes d’alarme, appelez immédiatement votre médecin ou la protection civile. Trop souvent, les symptômes sont sous-estimés. Plus le délai est court entre les premiers signes et l’intervention des secours et plus les chances de survie sont importantes. Chaque minute compte !
Dr L. Baiche
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