Durant toute la journée, les médecins spécialistes des maladies de l'enfant se sont relayés pour présenter leurs communications inscrites à l'ordre du jour de cette manifestation, à savoir les diarrhées aigues (Dr. Chikhi Tiaret), la constipation chez l'enfant (Dr. Saïd Hadji), la prise en charge de l'asthme (Dr. Dib S. E. Chu Tlemcen), l'exploration fonctionnelle respiratoire (Dr. Bouchikhi Saida), l'énurésie (Dr. Bouanani Oran), l'infection urinaire (Dr. Zioueche Ghazaouet). L'objectif de l'Association (APLG) étant de sensibiliser l'opinion publique sur la fréquence et la gravité de ces maladies qui touchent avec prédilection l'enfant, mais aussi et surtout de suivre l'évolution sanitaire, psychologique et scolaire des enfants, tout en apportant un soutien moral et psychologique aux parents des enfants malades. Dans le même temps, nombre de parents ont approfondi leurs connaissances sur les maladies, certains n'ont pas caché leur inquiétude face à la cherté des médicaments et à une absence de couverture sociale.

Outre les interventions des membres du comité directeur présidé par le Dr Bennacer, c'est la présence, remarquable d'un autre «docteur», en l'occurrence Dr. Saïd Hadji de l'hôpital Necker de Paris qui a axé sa communication sur l'importance du petit déjeuner chez l'enfant. Il faut noter dans ce cadre que l'association des pédiatres privés de l'Ouest algérien (APLG) se démène comme un beau diable pour donner le sourire aux enfants malades, surtout que les problèmes allergiques, respiratoires et infectieux, sont de plus en plus importants et fréquents dans les bas âges. En outre, le diagnostic n'est pas fait dans la plupart des cas et la prise en charge n'est pas adaptée. Parmi ces problèmes respiratoires chez l'enfant, les participants citent l'asthme en tant que première maladie chronique et la bronchiolite comme pathologie aiguë. Cette dernière est très fréquente dans les réanimations pédiatriques, principalement en hiver. Ces deux types de maladie mettent en jeu le pronostic vital. Aussi bien l'asthme que la bronchiolite qui peuvent se compliquer. Pour l'asthme, il peut tuer en temps de crise grave et il risque d'évoluer vers une insuffisance respiratoire chronique. Idem pour les bronchiolites qui sont susceptibles d'évoluer vers l'asthme dans la moitié des cas et risquent aussi de tuer en fonction des complications. A ce niveau, les médecins citent le terrain familial comme facteur de risque prédisposant l'enfant à ces maladies allergiques et respiratoires. L'effort déployé jusqu'à maintenant pour résoudre les problèmes allergiques et respiratoires pédiatriques reste insuffisant. Car la prolifération de ce fléau est importante et incontestable. Les spécialistes insistent sur un travail continu et de longue haleine. A noter que l'association de promotion de la santé de l'enfant organisera, les 25 et 26 avril 2012 à l'auditorium de la faculté de médecine (ex-caserne chahid Acimi Miloud) une rencontre sur les maladies respiratoires.

par Khaled Boumediene