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Le quotidien d'Oran | Algérie | 08/04/2012
Pour le chef de service de gynécologie obstétrique à l'EHU d'Oran, le professeur Chafi Belkacem, « les malformations sont fréquentes, elles représentent 2,5% diagnostiquées à la naissance et cela nous incite à s'occuper particulièrement des grossesses à risque et assurer le suivi des femmes enceintes même après l'accouchement ». Le facteur à risque de ces malformations est le diabète, a indiqué le spécialiste qui a estimé le taux à 10% si la mère est diabétique. « Si pour une femme saine, le risque est d'avoir 2 enfants mal formés, chez la femme diabétique ce risque augmente et on peut avoir 10 enfants mal formés à la naissance », explique le même spécialiste.
Le but, donc, à travers l'organisation de ces journées de formation est de préparer, nous dira M. Chafi, le personnel médical à reconnaître une pathologie avant que le bébé naisse pour pouvoir prendre le fœtus en charge avant et pendant l'accouchement et éviter, ainsi, une mortalité périnatale. « Si la pathologie est identifiée, le bébé sera opéré dans deux ou trois jours après la naissance ». Sur les malformations, le spécialiste souligne que les plus fréquentes sont celles de la boîte crânienne, les malformations sur le cœur et aussi sur le cerveau. Il précise, cependant, qu' « on ne corrige pas une malformation mais on peut l'éviter. Notre objectif aujourd'hui est de former médecins et spécialistes sur comment éviter une malformation. On peut les éviter par la vitamine B9, par la vaccination et par la détection des infections pendant la grossesse pour ainsi réduire au maximum toute anomalie ».
Ces journées scientifiques seront clôturées par la création d'un réseau de prise en charge périnatale, a annoncé le chef de service, qui va regrouper tout le personnel médical élargi et qui aura la mission de récolter toutes les informations sur les malformations signalées par ses adhérents et les pathologies découvertes et ce depuis la 28ème semaine de grossesse jusqu'à la première semaine après la naissance. « Une surveillance, donc, forcée », nous dira le professeur Chafi, « de 13 semaines pendant la grossesse. Il y a aussi des grossesses qu'il faut prendre en charge bien avant».
par Mokhtaria Bensaâd
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