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Revue de presse

Lutte contre la propagation du sida : création d’un centre de recherche à Tam à vocation africaine

Liberté-Algérie | Algérie | 03/04/2012

Un protocole d’accord portant la création, à Tamanrasset, d’un centre de recherche pour lutter contre le sida, a été signé hier par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould-Abbès, et le directeur exécutif du Programme commun des Nations unies sur le VIH/sida (Onusida), Michel Sidibé. La cérémonie de signatures s’est déroulée, en début d’après-midi, à la résidence Djenane El-Mithaq, à l’issue d’une conférence de presse animée par les deux responsables.

La visite de 48 heures du patron de l’agence onusienne a été qualifiée d’“importante” par M. Ould-Abbès, surtout que “l’Algérie assure actuellement la présidence du G77”. “L’Algérie est à l’avant-garde en matière de prévalence du sida”, a souligné le ministre, en précisant que notre pays adhère entièrement à l’idée de création d’un “pôle d’excellence ou d’un institut de recherche à vocation africaine”. Djamel Ould-Abbès a également annoncé que l’Algérie consacre 6 millions de dollars pour le budget relatif à la lutte contre le sida. Pour ce qui est du centre de recherche, destiné à encourager la production du médicament et les soins, accueillera des chercheurs algériens et africains, mais aussi des chercheurs européens et américains, a-t-il dit. Plus loin, il a promis que le centre de Tamanrasset “sera fonctionnel en 2013”. “Le centre de recherche sera l’unique institution en Afrique où il y aura la prévention, le diagnostic précoce et le médicament”, a soutenu le ministre de la Santé. De son côté, le directeur exécutif de l’Onusida a applaudi au “leadership” de l’Algérie, non sans appuyer son “engagement, ces dernières années, dans la lutte contre le sida”. D’après lui, “93% des recherches en Afrique proviennent du budget algérien”. Par ailleurs, M. Sidibé a révélé qu’en 2010, environ 68% des personnes infectées par le virus vivaient en Afrique, un continent qui abrite pourtant 12% seulement de la population mondiale. Il a, en outre, affirmé que “1,8 million de personnes décèdent annuellement des suites du sida en Afrique”, tandis que “390 000 enfants africains naissent avec le virus du sida chaque année”. De plus, a-t-il dévoilé, “le Moyen-Orient et le Maghreb sont la 2e région où l’infection est la plus rapide”, après l’Europe de l’Est et l’Asie centrale, qui sont classées dans la première région. “Les personnes sans voix doivent avoir accès aux services (des soins, ndlr)”, a déclaré le représentant de l’ONU, avant de signaler “l’importance de la vision sociale” à même de “combattre l’exclusion et la stigmatisation”.

Lors de la conférence de presse, Michel Sidibé s’est exprimé sur sa visite à Alger, sur invitation du ministère de la Santé, ainsi que des rencontres qu’il a eues avec la société civile et les partenaires engagés contre la propagation du sida.

Dans la matinée d’hier, le directeur de l’Onusida a été reçu par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, pour discuter des “bases d’un partenariat effectif entre l’organisation onusienne et l’Algérie, afin de produire et distribuer les médicaments, destinés au traitement de cette maladie et mettre un terme à sa propagation”.

M. Sidibé s’est ensuite entretenu avec le ministre des Affaires religieuses et des Waqf, Abdellah Ghlamalah. “J’ai été très impressionné par la rencontre avec le ministre des Affaires religieuses, qui a défendu le droit à la vie”, a soutenu l’invité de l’Algérie. Sur le registre du médicament, ce dernier a estimé qu’aujourd’hui, “le traitement est un élément central de la prévention”. D’ailleurs, a-t-il poursuivi, “l’Afrique a une vision continentale sur le centre de recherche”, une vision qui permettre à cette région de “mieux atteindre les populations touchées par le sida”, mais aussi de “produire ses médicaments” et surtout de “réduire sa dépendance” en la matière.

Par : Hafida Ameyar

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