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El Moudjahid | Algérie | 27/03/2012
Les opérateurs qui ne donneront pas leur le programme d’importation de médicaments inscrit dans les cahiers des charges d’ici le 20 avril prochain seront sanctionnés définitivement par le retrait de leur agrément d’importation. C’est ce qu’a déclaré hier à Alger le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès, lors d’une conférence de presse organisée à son siège, à l’issue de sa rencontre avec les importateurs. M. Ould Abbès a expliqué qu’« après avoir mené une enquête au niveau des hôpitaux et des pharmacies, parmi les 2.966 enregistrés pour l’importation de l’année en cours, seul 617 ont été importés soit juste 20% du programme d’importation établi.» Il a indiqué que «pour la première fois son secteur a donné des programmes d’importation de médicaments le 15 novembre 2011, où il a établi des contrats avec un délai de trois mois.» Le ministre a promis d’importer les médicaments manquants, même si les importateurs ne respectent pas leurs engagements. «J’ai chargé la Pharmacie Centrale des Hôpitaux et le ministère, cette année, d’importer les médicaments directement des producteurs sans passer par l’enregistrement afin que tous les médicaments soient disponibles le mois d’avril prochain», a-t-il assuré.
Par ailleurs, il a déclaré que «sur 600 directeurs d'hôpitaux publics, 46 sont suspendus, provisoirement, de leurs fonctions pour ne pas avoir présenté leurs demandes en matière de médicaments pour l'année 2012.» Selon lui, cette décision a pris effet à compter d’hier. «La récréation est terminée et le ministère n'a que faire de ceux qui ne font pas leur travail», a indiqué M. Ould Abbès avant d’ajouter « la non-présentation des prévisions relatives aux médicaments dont ont besoin les hôpitaux est l'une des causes de la pénurie de médicaments.» Le ministre n’a pas manqué d’avancer des chiffres concernant la prise en charge du citoyen en matière de santé. « 404 milliards de DA ont été consacré par l’Etat pour le secteur de la santé cette année. 30 milliards de DA pour effacer les dettes de la PCH», a annoncé M. Ould Abbès, avant d’ajouter « rien que pour le cancer on a déboursé une enveloppe de 10 milliards de DA l’année dernière, cette année on a décidé de consacré un budget de 21 milliards.» Selon lui, le but de son secteur est d’élever la production nationale de médicament de 70%.
S’agissant de la surfacturation des médicaments, M. Ould Abbès a souligné que 38 médicaments sont surfacturés. Le coût réel de ces produits ayant ainsi été augmenté de 94 millions de dollars supplémentaires en 2011, à 153 millions de dollars en 2012. «Le fait de dévoiler ces chiffres, va inciter certaines parties à agir, car cela touche des intérêts connus», a souligné le ministre qui dit assumer la responsabilité de ces déclarations. «Lutter contre la surfacturation c’est lutter contre la corruption et la fraude», a conclu le ministre.
Wassila Benhamed
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