«Se prémunir par les mesures d’hygiène qui s’imposent dans nos établissements hospitaliers (EPH, EPSP et polycliniques) serait un vecteur d’espoir de guérison pour le patient», précisent les spécialistes, rappelant que le taux de prolifération national des infections nosocomiales en milieu hospitalier oscille entre 14 et 20%. Les spécialistes n’ont pas manqué de souligner l’importance de consacrer une enveloppe financière pour assurer une formation permanente au personnel médical et paramédical en matière de stérilisation notamment. «La main demeure l’organe essentiel dans la propagation de ces maladies ravageuses et, de ce fait, les praticiens sont appelés à veiller sur l’hygiène», a souligné le Pr. Soukehal Abdelkrim, membre du conseil national des maladies hospitalières. Le Dr. Nafaa Timessiline a, quant à lui, insisté sur l’intégration d’un module consacré à l’hygiène dans le cursus de formation du personnel médical.

Issac B