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El Watan | Algérie | 18/03/2012
Une journée commémorative et scientifique est organisée sous l’égide du ministère de la Santé à l’occasion du cinquantenaire de la clinique de cardiologie du CHU Mutapha Bacha, et ce, durant deux jours. En quoi consiste t-elle ?
Il y a lieu d’abord de signaler que cette journée à un triple objectif. Ils s’agit de l’hommage que nous rendons à l’un des pères de la cardiologie algérienne. Celui qui était dévoué au secteur public et au développement de la médecine algérienne. Il a été de tous les comités pédagogiques pour nous doter d’une médecine de qualité. On lui doit la création de l’Institut national de santé publique (INSP). C’est grâce à lui que l’Algérie a pu amortir le choc démographique en développant l’espacement des naissances, pour passer de 3,5% à 2,5%. C’est un Maghrébin convaincu, un bon père de famille, un bon pédagogue et un humaniste. Le second objectif est la commémoration des 50 ans de la cardiologie algérienne qui était dotée, dès 1962, d’une angiographie cardiaque. Le troisième objectif est la journée scientifique consacrée à toutes les pathologies cardiaques prises en charge dans ce service.
Parmi ces pathologies, quelles sont les plus importantes en termes de nombre de cas et les plus récurrentes ?
Il est important de signaler que les pathologies cardiaques sont parfaitement maîtrisées par les équipes algériennes. L’on peut citer les valvulopathies rhumatismales, la dilatation mitrale, les coronaropathies, l’hypertension artérielle pulmonaire, etc. Le service de cardiologie du CHU Mustapha a joué un grand rôle dans l’épanouissement et le développement de la cardiologie, notamment la formation. Aujourd’hui, la cardiologie interventionnelle est parfaitement maîtrisée dans tous les services de cardiologie en Algérie.
Quelles sont les nouvelles techniques et activités introduites dans votre service ?
Actuellement, nous avons renoué avec la dilatation mitrale, (élargissement d’une sténose coronarienne), que nous avons abandonnée depuis 15 ans. Nous allons développer cette activité grâce à nos collègues tunisiens. Il s’agira d’un développement au sens large du terme. Il y aura un renouveau dans l’activité, pour peu que le consommable ne connaisse pas de pénuries cycliques. Ce qui nous permettra de faire 300 à 400 dilatations par an. En ce moment, face à ce type de problèmes des pénuries et le manque de personnel paramédical, les équipes du service n’arrivent pas à faire par exemple les angioplasties en urgence. Ce qui rend les choses plus compliquées. Mais, nous avons engagé une réflexion pour régler du moins le manque de personnel paramédical. Les médecins résidents, soucieux d’acquérir les techniques de l’activité, se proposent en plus de leur travail d’assurer, en attendant, le travail de l’infirmier. S’ils veulent vraiment apprendre, cela leur permettra de développer leurs connaissances et arriver à maîtriser toutes les techniques.
Kheireddine Merad : Chef de service de cardiologie au CHU Mustapha Bacha
Djamila Kourta
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