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Revue de presse

Alors que les malades prisent toujours le princeps : le générique gagne davantage les officines

La Tribune | Algérie | 10/03/2012

Les multiples campagnes n’ont pas réussi à imposer systématiquement cette molécule « substitut » malgré les assurances fournies par les laboratoires quant à son efficacité et la volonté accrue des pouvoirs publics en charge du secteur, lesquels privilégient un autre paramètre, celui économique. Une équation justifiée par la catégorique réduction de la facture d’importation d’ici 2014 et ce, en encourageant la production nationale. «Je le prends en cas d’indisponibilité de l’original et s’il s’agit d’un traitement de courte durée.

En plus, c’est moins cher que le médicament importé surtout s’il est de fabrication locale», témoigne une personne. Ainsi, le reflexe surgit toujours à la faveur du produit original qui a quitté les pharmacies à la faveur d’une abondance de son ersatz. Le médicament générique peine à prendre le dessus sur le princeps. Evidence dirions-nous si l’on sait que la plupart des médecins le proposent en second plan. D’autant que même les pharmaciens ne détiennent que peu de réponses à ce sujet et se contentent de dire à leur client malade : «C’est pratiquement la même chose…» Aucune nomenclature n’est perceptible sur le sujet, a-t-on déploré. Seules des propositions de marketing prédominent au sein des firmes pharmaceutiques vouées à la promotion du générique- en face du verrouillage progressif des opportunités d’importations- en le plaçant tel un produit original. Soit un vide qui laisse les patients peu informés sur ce marché qui leur est imposé.

Tandis que des sources scientifiques placent les deux produits au même rang quand il s’agit de leur composition qualitative et quantitative en principes actifs.

Autrement dit, le médicament générique a la même valeur que le princeps. «Les patients sont dans leur droit de s’enquérir sur la nature et l’efficacité du produit qu’ils ingurgitent. Surtout les malades chroniques qui subissent une longue thérapie», souligne un généraliste qui substitue, comme c’est le cas pour la corporation médicale, la majorité des prescriptions par des génériques. «Un médicament générique et un médicament princeps détiennent chacun un principe actif identique dont la dose est. En ce qui concerne le princeps, il a une forme pharmaceutique définie : cachets, comprimés, sirop. Et cette forme doit être également similaire », a–t-il expliqué. Des éclaircissements qui ne sont pas assimilés notamment par les personnes âgées qui ont pris l’habitude d’appeler le produit qu’ils prennent par son vrai nom, donc à leurs yeux plus «efficient». Sur un autre aspect du générique, les scientifiques expliquent que les excipients permettent «d’améliorer l’aspect ou le goût du médicament ainsi que de faciliter l’absorption du principe actif.» Un autre défi pour les industriels pharmaceutiques.

En somme, les médecins quoique préférant le princeps au générique n’ont d’autre choix que de prescrire ce qu’il y a de mieux dans les officines pour soulager leurs patients en se fiant à une formule classique mais prouvée : «n’importe quel médicament comporte des effets indésirables».Voilà qui pourrait bien conforter les partisans du médicament générique à condition que les laboratoires de contrôle obligent les fabricants à se soumettre à la molécule «active» de premier choix.

Nasser Hannachi

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