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Revue de presse

Dermatite atopique ou Eczéma de l'enfant et du nourrisson : une maladie génétique aux conséquences graves

El Watan | Algérie | 11/03/2012

Les maladies de la peau préoccupent de plus en plus les spécialistes, surtout celles touchant la petite enfance. La Société algérienne de pédiatrie-dermatologie a choisi cette année le thème de la dermatite atopique pour ses 13es Journées nationales organisées ce week-end à l’hôtel El Riadh à Sidi Fredj.

Un thème d’actualité devenu récurrent, selon le Pr Bouadjar, président de la Société algérienne de pédiatrie-dermatologie, par la fréquence de cette maladie dans la population infantile algérienne. Un constat du moins confirmé par des données au niveau régional, à l’instar de l’étude sur cette maladie effectuée dans la wilaya de Constantine, a-t-il souligné. Les résultats ont montré que plus de 5% des nourrissons présentent cette forme d’allergie.
Il a précisé qu’aucune enquête nationale n’est disponible, donc il n’est pas possible de préciser ni la prévalence ni l’incidence de cette allergie qui est un eczéma constitutionnel qui évolue par poussées et rémissions et qui peut se compliquer. Il relève que cet eczéma est très mal pris en charge.

«Chaque médecin traite à sa façon», a-t-il déclaré, et de signaler que le choix de ce thème de ces treizièmes journées est d’attirer l’attention des pédiatres, des médecins généralistes, des allergologues et des dermatologues sur la fréquence de cette maladie et donner des recommandations quant à l’utilisation des dermocorticoïdes, le traitement adapté à cette maladie. «Notre souci est d’expliquer aux praticiens l’importance de ces dermocorticoïdes et leur utilisation, notamment éviter une prescription abusive et surtout prendre le temps d’expliquer aux parents comment on doit utiliser ces médicaments (crèmes, solution etc.)», a-t-il indiqué en insistant sur le suivi des patients afin d’éviter l’évolution de la maladie vers des situations plus complexes.

Ce qui rend, selon le Pr Ammar Khodja Omar, du service de dermatologie à l’hôpital Mustapha Bacha à Alger, la prise en charge encore plus difficile, puisque d’autres maladies s’installent telles que l’asthme, la rhinite allergique, allergie respiratoire etc., d’où, a-t-il souligné, l’importance de la sensibilisation des parents pour le suivi de leurs enfants et la prise en charge peut être de très bonne qualité. Le Pr Ammar Khodja a tenu à expliquer qu’il n’y a pas un moyen de prévenir cette maladie génétique mais «grâce aux dermocorticoïdes et aux émollients, on arrive à stabiliser la maladie. Des traitements qui réparent la peau plus précisément la filaggrine, un constituant très important de la barrière cutanée altéré par la mutation du gène», a-t-il expliqué.

Le Dr Oughanem, dermatologue et président de la Société algérienne de la médecine esthétique, la dermatite atopique «est prise en charge en fonction de sa gravité. On ne peut pas prescrire des traitements lorsque la maladie est au stade de manifestation cutanée minime», a-t-il souligné, en précisant que les médecins généralistes et les pédiatres doivent être informés pour que les patients arrivent chez le dermatologue au début de la maladie. «Un stade où la prise en charge sera bonne avec des résultats à court et moyen termes, en incluant la prévention ne serait-ce que pour éviter l’automédication, car les complications sont inhérentes aux dermocorticoïdes. L’idéal est de faire de l’éducation sanitaire comme pour toutes les maladies. La plupart des cas de la dermatite atopique non sévère peuvent être pris en charge correctement», a-t-il ajouté.

Djamila Kourta

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