Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
El Watan | Algérie | 14/03/2012
Et ce ne sont pas les chirurgiens qui manquent ni le sang, encore moins les donneurs. C’est la chef de service du Centre de transfusion sanguine (CTS) de Annaba qui l’a décidé. Elle refuse, selon les médecins et chirurgiens des différents services médicaux, de les doter en poches de sang pour accomplir leurs actes et soulager les patients de leurs maux.
Contacté, le Dr Bachtarzi Tarek, directeur général du CHU Ibn Rochd, a tenté d’expliquer la situation en affirmant que «Mme le professeur Ouelaâ, chef de service du Centre de transfusion sanguine (CTS), est en colère en raison de la lenteur des travaux dans son service, implanté dans l’enceinte de l’hôpital Ibn Rochd. Nous avons tout fait pour achever le plus rapidement possible les travaux en remplaçant l’entreprise pour que le professeur revienne à de meilleurs sentiments, mais la lenteur de la procédure administrative est à l’origine des retards».
Est-ce que la vie des malades dépend des sentiments de la chef de service du CTS ? Faut-il prendre en otages les centaines de malades, dont des bébés, alités dans les hôpitaux de la wilaya, pour régler un problème de maçonnerie ? Faut-il des morts pour que la chef de service revienne à de meilleurs sentiments et libère les poches de sang au profit des malades en attente d’être opérés ? Tant de questions et beaucoup d’autres que nous aurions aimé poser au Pr Ouelaâ afin qu’elle s’explique. Mais celle-ci a refusé de nous recevoir, hier, dans son service.
Cette grave situation, une première à l’échelle nationale sinon internationale, n’a pas fait réagir le ministre de la Santé, M. Ould Abbès, pour mettre fin à ce grave abus de pouvoir, condamnable à plus d’un titre. Bien qu’elles soient saisies officiellement, les autorités locales n’ont pas daigné intervenir, laissant les malades livrés à leur sort. Aussi, les familles des malades ne savent plus à quelle porte frapper pour venir en aide à leurs proches. Elles s’organisent, actuellement, à l’effet de déposer une plainte collective contre la chef de service du CTS.
Gaidi Mohamed Faouzi
APIDPM © Copyright 2000-2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.