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Revue de presse

Le SNAPO local suggère un numerus clausus et une prescription par classe : les médicaments destinés aux malades chroniques toujours manquants dans les pharmacies de Constantine

La Tribune | Algérie | 03/03/2012

Le SNAPO local suggère un numerus clausus et une prescription par classe : les médicaments destinés aux malades chroniques toujours manquants dans les pharmacies de Constantine. Le marché du médicament n’a pas recouvré sa stabilité, encore moins sa régulation imposée jusqu’ici par les importateurs et les grossistes. La faisabilité des plannings, édictée par les pouvoirs publics, tarde à se concrétiser sur le terrain, selon des observateurs investis dans le secteur.

Du coup, le staff médical compose avec ce qu’il y a de disponible dans les pharmacies et au niveau des structures hospitalières. Les officines à Constantine continuent de refouler les prescriptions médicales contenant des traitements toujours pas disponibles ou carrément disparus de la nomenclature depuis beaucoup de temps. Au moins 40 médicaments, dont 15 ont carrément disparu. La hausse de ton manifestée par le premier ministre Ouyahia contre la pénurie des produits pharmaceutiques, et les assurances et explications étalées par le responsable de la santé et de la réforme hospitalière M Ould Abbès, à savoir réaménager les listes des importateurs et délivrer à temps les contrats d’importations devaient secouer la hiérarchie médicamenteuse. Mais en vain. Les malades clament toujours quelques molécules introuvables sur le marché. «Il y a toujours une pénurie,et on ne parvient pas à satisfaire la demande exprimée quotidiennement par les malades. On ne comprend rien : d’une part le ministère crie haut et fort qu’il n’existe pas de perturbations dans le médicament, mais de visu, cela n’est que satisfaction administrative» témoigne un gérant d’officine à Constantine. Pour sa part, l’interlocuteur par excellence de la corporation, le syndicat national des pharmaciens d’officines, s’interroge sur les latences qui pénalisent par-dessus tout et les pharmaciens et les patients notamment chroniques. « Pour l’heure, aucun changement n’a été constaté.

On peine pour arracher quelques produits rares. Quelques grossistes maintiennent leur diktat au grand dam des professionnels et des patients», souligne M S. Bouhrid, président de ce syndicat qui totalise plus de 290 pharmaciens adhérents à l’échelle de wilaya. «Il existe deux sortes de pénuries médicamenteuses, dira-t-il, l’une permanente tandis que l’autre reste temporaire. Cependant, pour la plupart des cas, ce sont des importateurs qui ne font pas leur prévisions sur des bases fiables». Dépendant catégoriquement du jeu des grossistes, les officines sont dans l’obligation de s’y tenir sous peine de proposer aux malades une liste dérisoire en traitement.

Ceci dit, chaque pharmacien est tenu de s’acquitter d’un pack allant de 200 000 à 300000da, dans lequel on ne trouve que trois ou quatre produits parmi les quinze réellement «recherchés» par les patients. Tout simplement, cela s’appelle de la rétention, de l’avis du président du syndicat. Sur un autre chapitre, notre même source met en relief l’absence de statistiques dans le secteur des médicaments, aptes à mettre un terme à la perturbation du marché. «On ne dispose d’aucune donnée sur les besoins réels touchant notamment aux malades chroniques, premiers à être pénalisés par les ruptures. Il est du ressort des pouvoirs publics de se doter d’une cellule qui s’attellera à confectionner des listes pour envisager des importations ou des productions en adéquation avec la demande et éviter aux malades de rompre leur traitement» souligne M .Bouhrid. Sous un autre angle, ce dernier mettra l’accent sur une préoccupation parmi d’autres exposées par le biais du bureau régional à la centrale. Elle a trait à une sorte de mise en conformité des grossistes qui doivent être classés selon de multiples critères : «Le rapport pharmacien /grossiste doit être clairement défini en prime à travers, notamment des capacités financières. Chaque grossiste deviendra un fournisseur potentiel pour l’officine désignée au préalable. En clair, il faut établir un numérus clausus -nombre fermé de pharmaciens et de grossistes- et ce, pour une meilleure gestion mais aussi pour une régulation des produits pharmaceutiques distribués». Et comme le marché n’a pas encore atteint son autonomie- car freinée par diverses formes de spéculations et de rétentions- la plupart des pharmaciens à Constantine adhèrent à l’idée selon laquelle des prescriptions médicales devraient connaitre quelques substituts dont l’intérêt porte au profit du malade. A cet effet, le bureau syndical répondra : «Avec ces pénuries récurrentes et alarmantes à la fois, le pharmacien doit faire de la substitution se basant sur le générique». Si cette alternative est âprement recommandée par les officines, il n’en est pas de même pour la majorité des malades qui prisent la molécule mère car faisant peu confiance à l’efficacité du générique. Plus loin, le syndicat national des syndicats d’officines suggère le recours à la substitution par classe de médicaments. «Parfois le générique est absent des étals, et dans ce cas, pour pallier une telle pénurie ou rupture, on a proposé aux responsables du secteur des prescriptions par classe. C’est à dire un médicament qui a les mêmes propriétés thérapeutiques avec le minimum d’effets secondaires. Ces alternatives restent à l’état embryonnaire.» Entre les directives ministérielles et les étals des officines git une molécule abstraite : le médicament prisé toujours indisponible.

Nasser Hannachi

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