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Revue de presse

Sécurité sociale : l’Ordre des médecins appelle à une réflexion globale

El Watan | Algérie | 05/03/2012

Le conseil national de l’Ordre des médecins semble inquiet des nouvelles dispositions de la convention entre les organismes de Sécurité sociale et les médecins privés introduites dans le cadre du système du tiers payant.

Il appelle à la révision des tarifs des actes médicaux fixés par la direction de la Sécurité sociale dans le cadre de l’application de cette convention, entamée depuis 2009. A l’issue de sa réunion tenue la semaine dernière, le conseil de l’Ordre a voté à l’unanimité le rejet dans la forme de ce conventionnement. «Nous considérons le conventionnement comme une bonne chose dans le fond mais nous rejetons la forme dans laquelle il est présenté», soutient le président du conseil de l’Ordre des médecins, le docteur Bekat Berkani, qui estime que la proposition de la Sécurité sociale peut être un «avilissement d’honoraires» et que cela est contraire aux dispositions de la charte et du code de déontologie prévues par l’article 65.

Concernant l’incitation financière relative à la prévention en cabinet, le Dr Bekat souligne que cela ne relève pas des services de la Sécurité sociale. «Laquelle pourrait, par contre, subventionner des cycles de formation continue au profit des médecins généralistes jusque-là assurés par des laboratoires», a-t-il suggéré. Et de rappeler que «le conseil de l’Ordre a été associé à ce dossier en 2009 ; nous l’avons défendu et avons fait la promotion de la carte Chifa, mais nous n’avons pas été consultés pour la fixation des tarifs. En 2010, nous avons également demandé la révision des tarifs mais en vain».

Interrogé à ce sujet, le directeur de la Sécurité sociale au ministère du Travail, le Dr Bourkaib, défend énergiquement son projet réalisé dans le cadre des réformes de la Sécurité sociale en précisant que l’objectif de ce conventionnement est l’amélioration de l’accès aux soins, le développement d’un partenariat avec les médecins, la prévention individuelle et la rationalisation des dépenses des organismes de Sécurité sociale. Il explique que ce conventionnement est avant tout un grand avantage pour le malade puis pour le médecin traitant, «dont la formation ne relève pas de notre organisme». «Nous avons fixé une rémunération de la consultation de 400 DA chez le médecin généraliste et de 600 DA chez le spécialiste suite à une étude et à des sondages au niveau national.

Nous avons également introduit des incitations financières pour la promotion des médicaments génériques et ceux fabriqués en Algérie et le développement de la prévention individuelle du risque de maladie. Ce qui rendra la rémunération du généraliste et du spécialiste plus conséquentes, avec respectivement 950 DA et 1200 DA. Et grâce à la carte Chifa, le malade n’aura rien à débourser. Cependant, nous lui offrons les instruments qui incitent le médecin à mettre en place tous les principes référentiels de la bonne pratique médicale», nous a-t-il expliqué, avant de préciser qu’il n’y a aucune atteinte à la liberté de prescription.

Le Dr Bourkaib estime que les tarifs fixés dans cette convention n’ont rien d’un «avilissement d’honoraires» puisqu’il n’y a aucune référence réglementaire présentée par le conseil de l’Ordre ; il souligne que «la législation nationale ne prévoit pas d’honoraires libres mais seulement des tarifs et des tarifs de référence de remboursement fixés par la réglementation».

Djamila Kourta

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