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La Tribune | Algérie | 25/02/2012
La consommation de certains médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et les anticoagulants peuvent causer des saignements internes. Et l’alcoolisme n’en est pas en reste. En Algérie, on estime à plus de 30% les personnes qui en sont atteintes. C’est pourquoi, dès la confirmation des tests, les spécialistes mettent en garde le patient sur une alimentation riche en fer et acide folique connu sous le nom de la vitamine B9.La plupart des anémies liées à une carence alimentaire peuvent être prévenues par quelques doses dont une alimentation suffisamment riche en fer, en vitamine B12 et d’acide folique. «Il faut puiser, en plus de la thérapie, dans les sources naturelles de fer, c’est-à-dire dans les viandes rouges, les poissons,…». Alors que pour la B9, la meilleure source reste les abats et légumes à feuilles vertes, notamment les épinards. Au même chapitre, le staff médical spécialisé alerte sur une automédication prescrite contre l’anémie avec des suppléments de fer ou des multivitaminés. Car elle pourra «masquer une maladie beaucoup plus grave et en retarder le diagnostic», ajoutant à cet effet que «les causes de l’anémie sont nombreuses et il est très important de connaitre celle qui est la source des symptômes avant de commencer aléatoirement la thérapie. Il est nécessaire d’adapter les traitements en fonction de la cause et de la forme de l’anémie».
Cela est d’autant plus justifié par les symptômes communs à plusieurs anémies puisqu’elles renferment les signes sus mentionnés. «Des analyses et examens complémentaires restent le meilleur diagnostic même si l’on semble être confronté à l’un des symptômes de cette maladie. Une numération et formule globulaire sanguine est indispensable. L’analyse la plus fiable concernant l’anémie ferriprive est le dosage de la ferritine sérique. Une analyse qui mesure la quantité de ‘ferritine’, une protéine d’importance majeure pour le stockage du fer, et qui témoigne de la quantité de fer stockée dans l’organisme. Les valeurs normales de la ferritine sérique chez les hommes vont de 0.012 µg/ml à 0.3 µg/ml et, chez les femmes, de 0.010 µg/ml à 0.15 µg/ml. Des valeurs plus basses témoignent d’une carence en fer».précisent des médecins. Et d’alerter sur ce dosage de la ferritine qui n’est pas exhaustif dès lors que des personnes «carencées en fer» pourraient avoir un taux normal de cette «protéine» .En outre, lors d’une inflammation, «le taux de la ferritine est élevé alors qu’il n’en est rien . Cette suspicion pousse le diagnostic à fond pour élaborer des examens additionnels.» Pour ce qui est du traitement de l’anémie ferriprive après l’avoir confirmée, «on prescrit des compléments en fer tout en insistant auprès du patient de varier son alimentation» notera un spécialiste. Tandis que la phytothérapie (traitement par les plantes) constitue une autre source de compensation utilisée pour fortifier le sang. Mais cela reste un traitement facultatif et /ou palliatif pour quelques médecins… «L’anémie doit être attaquée sérieusement dès les premiers symptômes»
Par Nasser Hannachi
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