Le contrôle réglementaire des médicaments, de l'évaluation, l'homologation et/ou l'enregistrement des produits pharmaceutiques, la révision et le renouvellement de l'autorisation de mise sur le marché, du suivi du contrôle de la qualité et de l'inspection des unités de fabrication figurent aussi parmi les missions du laboratoire qui va contribuer à réduire le taux de la non-conformité des médicaments. Le cahier des charges relatif à cette opération a été élaboré. Le laboratoire sera implanté à Oran-Est. L'assurance de la qualité est un système de surveillance de l'ensemble des circuits des médicaments, depuis l'achat d'une matière première pharmaceutique jusqu'à sa transformation en produit fini, mis à la disposition du consommateur. Elle a pour objet d'assurer à l'usager un produit qui répond à l'ensemble des spécifications et des normes établies.

Tout système d'assurance de la qualité comprend trois facteurs fondamentaux : juridique, réglementaire et technique. Le contrôle des produits pharmaceutiques et l'examen du consommable médical exposé dans les pharmacies publiques et privées en Algérie s'effectuent actuellement par le Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques (LNCPP). Il convient de noter que le LNCPP a entamé des expériences de bioéquivalence visant à contrôler l'efficacité des médicaments génériques par rapport aux médicaments de référence. Le LNCPP, membre de l'observatoire de la Commission européenne de contrôle des produits pharmaceutiques, a signé une trentaine de conventions avec différents pays en vue de tirer profit de leurs expériences. Notons dans ce cadre que la wilaya d'Oran compte 28 producteurs de produits pharmaceutiques.

Rappelons par ailleurs qu'un centre régional d'analyses médicales et d'explorations radiologiques sera réalisé au cours de cette année à Oran. Ce projet, inscrit en 2012 pour un coût de 2,5 milliards de dinars (équipements non compris), sera implanté au niveau du pôle médical situé à proximité de l'établissement hospitalo-universitaire «1er Novembre 1954».

par J. Boukraâ