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El Moudjahid | Algérie | 07/11/2006
L’opération de dépistage de l’obésité, de l’HTA et du diabète a porté sur 12 wilayas du centre et du sud-est du pays, d’Alger à Tamanrasset, avec comme objectif d’examiner 121.959 adultes âgés de 35 ans et plus sur une population ciblée de 3.187.776 personnes. La population concernée par le dépistage est de 141.539, soit 116% de l’objectif fixé.
Les résultats préliminaires, "à interpréter avec beaucoup de réserve, car non définitifs", a-t-il dit, montrent que 155.692 personnes ont une glycémie capillaire pathologique, soit 11% de l’effectif inclus. Par ailleurs, une hyperglycémie modérée à jeun, une catégorie à très haut risque de devenir diabétique dans les années à venir, est retrouvée dans 19,2% des cas, a déclaré le Pr. Brouri, qui a piloté ce dépistage.Pour ce qui est de l’HTA, 19,2% des personnes examinées ont une tension artérielle égale ou supérieure à 140/90 mmHg. Et 23.6% des sujets examinés ont une tension artérielle de 130/80 mmHg. Enfin, concernant l’obésité, le BMI (Body Mass Index) est supérieur ou égal à 25 dans 49.8% des cas et l’obésité abdominale, facteur à haut risque cardiovasculaire, définie par un périmètre abdominal supérieur ou égal à 49 cm chez l’homme et 80 cm chez la femme, est retrouvée dans 54,5% des cas, selon le professeur.
Ce dernier a qualifié cette situation d’"alarmante". Selon lui, elle est d’autant "plus préoccupante" que l’obésité, l’HTA et le diabète de type2. Ces derniers, a-t-il ajouté, sont les "principaux facteurs de risque, les plus grands pourvoyeurs de maladies cardiovasculaires, souvent graves et responsables de la plupart des décès, près de 50% des décès par maladie chronique". Pour le professeur, "si rien n’est entrepris pour arrêter cette véritable explosion - épidémique -, il faudrait s’attendre à supporter un fardeau socio-économique encore plus lourd".
A l’horizon 2025, a-t-il averti, "on risque d’avoir 1.000.000 de rétinopathies, 500.000 insuffisances rénales, 500.000 cardiopathies ischémiques, 500.000 artériopathies des membres inférieurs et 150.000 accidents vasculaires cérébraux dont la prise en charge exigera des moyens financiers et humains colossaux".
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