Former des médecins généralistes pour d’abord parer au plus pressé dans la mesure oùle déficit en matière de prise en charge de cette maladie, car c’en est une, est énorme.
Pour 150.000 malades mentaux recensés officiellement à travers le territoire national, il n’existe en face pour leur encadrement thérapeutique et leur prise en charge que 4.722 lits, 1.096 médecins psychiatres et 1.474 infirmiers spécialisés.

De ce fait cette formation de courte durée qui sera suivie d’une autre à l’intention des agents du paramédical à Khemis-Miliana du 19 au 22 novembre prochain va préparer l’encadrement des centres intermédiaires qui vont être prochainement créés au niveau des polycliniques et autres centres de santé. Au premier jour de cette rencontre, une série de communication a été donnée par le Dr Chakali, du centre hospitalier Frantz-Fanon de Blida. Généralités sur la psychiatrie, manifestations et révélations pathologiques, la dépression et conduite suicidaire ont été autant de thèmes développés à l’intention de l’auditoire. “Ne pas avoir peur du malade mental, savoir lui parler, savoir l’approcher et l’aider à s’en sortir.

L’expérience de Blida, où les malades internés cultivent des roses, mérite d’être racontée et pourquoi pas, généralisée. Nous y reviendrons dans notre prochaine édition.