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La Tribune | Algérie | 18/02/2012
Chaque année, 1,7 million d’enfants dans le monde meurent de maladies qui auraient pu être évitées avec des vaccins faciles à obtenir. Les enfants vaccinés sont protégés contre ces maladies dangereuses, qui entraînent souvent des invalidités ou la mort. Les femmes enceintes doivent également être vaccinées contre le tétanos pour les protéger de cette maladie, et leurs nourrissons du tétanos néonatal. En Algérie, de nombreux professionnels de la santé plaident pour l’introduction de nouveaux vaccins, comme celui de la rubéole qui pourrait être couplé au vaccin contre la rougeole, le pneumocoque responsable de méningites, le vaccin anti-coqueluche acellulaire indispensable pour vacciner les sujets de plus de 5 ans (le vaccin anti-coqueluche utilisé chez nous ne peut être utilisé chez l’enfant de plus de 6 ans), le vaccin antipolio injectable indispensable lors de la phase finale d’éradication de la polyomylite dans laquelle nous entrons. A ce propos, le dernier cas de polio sauvage a été notifié en 1996, indique-t-on. Les experts notent que pour maintenir les avancées obtenues par le programme de vaccination, il est capital d’obtenir et de maintenir une couverture élevée des vaccinations systématiques supérieure à 95% aussi bien au niveau national qu’au niveau régional et ce pour éviter des disparités régionales ou occulter des groupes sous vaccinés, expliquent les professionnels de la santé.
La Société algérienne de pédiatrie propose de mettre en place un comité technique national des vaccinations pluridisciplinaire composé de pédiatres, infectiologues, épidémiologistes, microbiologistes, de représentants de l’Institut national de santé publique (INSP), et de la Direction de la prévention du ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière. Ainsi, ce comité aura pour tâche d’optimiser le futur calendrier national de vaccination et d’adopter ou non de nouveaux vaccins en tenant compte de l’épidémiologie, des données de surveillance des vaccins et des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les experts estiment, par ailleurs, que si l’on veut atteindre les objectifs du millénaire qui tendent à réduire 2/3 de la mortalité des enfants de moins de 5 ans, l’intensification du programme élargi de vaccination (PEV) et l’introduction de nouveaux vaccins sont des actions prioritaires.
Par Amel Bouakba
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